TURKISH AIRLINES CONSTATE UNE BAISSE DU NOMBRE DE PASSAGERS SUR SES VOLS VERS LE MOYEN-ORIENT
Paris / La Gazette
Turkish Airlines a enregistré une baisse de 21 % du nombre de passagers sur ses vols au Moyen-Orient en juillet, par rapport à la même période l'année dernière, selon les données divulguées par la plateforme de divulgation publique (KAP).
La guerre actuelle entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, ainsi que l'escalade des tensions au Moyen-Orient, notamment avec le Hezbollah en Iran et au Liban, ont eu un impact significatif sur le nombre de passagers de THY.
Plusieurs compagnies turques ont déclaré qu'elles n'effectueraient que des vols de jour vers l'Iran et le Liban jusqu'à nouvel ordre.
En juillet de l'année précédente, THY a transporté 892 790 passagers vers les pays du Moyen-Orient, alors que cette année, ce chiffre a chuté de 21 %, soit 704 893 passagers.
De nombreuses compagnies internationales ont cessé de desservir Beyrouth par crainte d'une escalade militaire entre Israël et le Hezbollah après qu'une frappe aérienne israélienne a tué un haut commandant du mouvement chiite libanais.
Air France et sa filiale Transavia France ont de nouveau prolongé la suspension de leurs vols vers Beyrouth, jusqu'au 14 août, en raison des tensions persistantes dans la région, selon un communiqué publié lundi par les compagnies.
En revanche, les vols vers l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud ont connu une augmentation de 18 %.
En mars, THY a annoncé des protocoles d'entrée rigoureux pour les passagers se rendant au Venezuela, au Mexique, en Colombie, à Cuba et au Brésil, stipulant le respect d'exigences de contrôle supplémentaires en plus des protocoles généraux établis par les autorités de chaque pays.
Le 15 mars, THY a publié un communiqué concernant des informations selon lesquelles des passagers s'étaient vu refuser l'embarquement sur des vols vers certaines destinations d'Amérique latine via la Turquie.
Ces contrôles avant le vol sont effectués dans les aéroports turcs afin d'éviter d'éventuels refus d'entrée à l'arrivée dans les pays concernés, précise le communiqué.