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Paris / La Gazette

Les organisateurs des Jeux olympiques de 2024 à Paris ont annoncé qu'on pourra se baigner dans la Seine pour les épreuves de natation. Pour dépolluer le fleuve, les autorités compétentes ont prévu de dépenser 200 millions d'euros.

Sur une année, 300 tonnes de déchets finissent dans la Seine. La majeure partie arrive les jours de pluie. Le ruissellement les entraîne vers les bouches d'égout et ils empruntent le réseau d'eaux pluviales. Sans jamais avoir été traités, ces déchets finissent dans la Seine. Pourtant, il existe une solution. À Champigny-sur-Marne, à la sortie d'un conduit d'eau pluviale, un filet a été installé pour piéger les ordures. Et tous les deux mois, il est vidé. À l'intérieur, 200 kilos de détritus qui ne pollueront pas les fleuves. Quatre filets de ce genre sont installés le long de la Seine. Et il en faudrait cent fois plus pour filtrer chaque sortie d'égout.

Françoise Lucas, microbiologiste, réalise des contrôles à l'endroit où certaines épreuves de natation auront lieu en 2024. Sans se fier à la couleur de l'eau, les résultats sont encourageants. Cependant, des efforts restent à faire. En effet, selon ses explications, « on est sur une qualité qui flirte avec une qualité acceptable. Dans le cadre des JO, normalement, ce que dit la Fédération internationale de natation, c'est qu'elle va se baser sur des eaux de qualité excellente. » Pour arriver à ce résultat, plusieurs actions sont en cours, comme la construction d'un immense bassin de stockage d'eaux pluviales. Il permettra d'éviter toute pollution du fleuve en cas de forte pluie.

Source : TFIInfo