UNE NOUVELLE FORCE ÉMERGE : 45 % DE LA POPULATION MONDIALE CONTRE 30 % DU PIB GLOBAL
Paris / La Gazette
Le système économique et stratégique mondial est en pleine transformation. L’émergence d’un monde multipolaire ne fait plus de doute, et les États-Unis se retrouvent face à un dilemme historique : embrasser l’isolationnisme, incarné par Donald Trump, ou se tourner vers l’internationalisme, défendu par Kamala Harris.
Le système économique et stratégique mondial est en pleine transformation. L’émergence d’un monde multipolaire ne fait plus de doute, et les États-Unis se retrouvent face à un dilemme historique : embrasser l’isolationnisme, incarné par Donald Trump, ou se tourner vers l’internationalisme, défendu par Kamala Harris. L’histoire nous enseigne que les intérêts nationaux évoluent souvent, transformant les alliés en adversaires et inversement. L’exemple le plus marquant reste la visite de Richard Nixon en Chine en 1972, lorsque ce fervent anticommuniste a entrepris un rapprochement avec Pékin. Aujourd’hui, le contexte géopolitique nous réserve à nouveau des retournements inattendus.
Le face-à-face entre le G7 et les BRICS
Depuis le début du conflit russo-ukrainien en 2022, les membres du G7 — à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, le Japon, l’Italie et le Canada — ont uni leurs efforts pour faire pression sur la Russie. Ils ont instauré un plafond sur les prix du pétrole russe, mis en place des sanctions massives, gelé des actifs et octroyé plusieurs milliards de dollars d’aide à l’Ukraine. Parallèlement, le G7 a critiqué sévèrement la Chine pour ses pratiques économiques non conformes aux règles de marché, qui nuisent aux intérêts des économies occidentales.
Mais si le G7 escompte un soutien mondial unanime à ses actions, il pourrait bien se tromper. Le bloc des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) gagne en puissance. Fondée au début des années 2000 comme une alliance d’économies émergentes, l’organisation s’est transformée en une plateforme influente pour les nations cherchant à accroître leur autonomie et leur poids sur la scène internationale. L’adhésion récente de l’Iran, des Émirats arabes unis, de l’Éthiopie et de l’Égypte marque une nouvelle phase d’expansion qui pourrait, à terme, inclure des poids lourds comme l’Arabie saoudite ou le Nigeria.
Malgré des divergences internes, comme le conflit frontalier entre l’Inde et la Chine, les membres des BRICS continuent à intensifier leur coopération économique. L’Inde, par exemple, tire profit des investissements chinois malgré des tensions politiques persistantes. Si Kamala Harris devient présidente des États-Unis, il est probable qu’elle poursuivra une politique de rapprochement avec l’Inde pour contrer l’influence de la Chine. En revanche, une victoire de Trump pourrait signifier un retour à une politique étrangère plus pragmatique et axée sur les affaires, en phase avec la vision multipolaire promue par les BRICS.
Sur le plan financier, les BRICS ont également accompli des avancées significatives : les pays membres ont réuni une réserve de 100 milliards de dollars pour se soutenir en cas de crise. De plus, la création d’un système de paiement international et d’une bourse céréalière pourrait renforcer encore leur position.
Japon et Corée du Sud : entre la Chine et les États-Unis
Malgré les divergences politiques aux États-Unis, la Chine reste la cible de critiques, tant des républicains que des démocrates. Le protectionnisme américain menace directement les entreprises japonaises et sud-coréennes, contraintes de se plier aux restrictions sévères sur l’exportation de semi-conducteurs vers la Chine. Les dirigeants japonais se rappellent encore de la pression exercée par les États-Unis dans les années 1980 sur leur industrie des puces, les forçant à limiter leurs exportations.
En réponse à la politique protectionniste de Biden, des géants comme Samsung et Toyota ont augmenté leurs investissements aux États-Unis. Toutefois, Tokyo et Séoul cherchent aussi à diversifier leurs relations économiques. En mai 2023, les dirigeants japonais et sud-coréens ont rencontré le Premier ministre chinois pour discuter du renforcement des échanges commerciaux et des investissements.
Si Trump revient au pouvoir, le Japon et la Corée du Sud se retrouveront dans une position délicate, pris entre la Chine, leur principal marché d’exportation, et les États-Unis, un allié devenu plus imprévisible. Les deux nations continueront sans doute à entretenir des liens étroits avec Washington, mais une éventuelle reprise de l’économie chinoise pourrait peser lourdement sur leurs choix stratégiques.
Brésil et Argentine : Lula face à Milei
L'Amérique latine traverse une phase de polarisation politique marquée. Le retour de Luiz Inácio Lula da Silva à la présidence du Brésil s’est accompagné d’une confrontation idéologique avec le nouveau président argentin élu, Javier Milei. Lula cherche à restaurer les années de prospérité de ses précédents mandats, mais il doit faire face à des défis majeurs : un ralentissement de la croissance économique et une polarisation politique de plus en plus marquée. Toutefois, les bons résultats du deuxième trimestre de 2024 ont allégé la pression sur son gouvernement.
De son côté, Milei adopte une politique économique stricte, avec pour objectif principal de maîtriser l'inflation en Argentine. Cette rigueur a entraîné une réduction des dépenses des ménages et une hausse du chômage. Malgré cela, Milei conserve une popularité solide au sein d’une population lassée par des années de mauvaise gestion économique. Si ses mesures s’avèrent efficaces, sa stature internationale pourrait se renforcer. Cependant, son refus de participer à des organisations comme les BRICS et le MERCOSUR reflète une approche fondamentalement différente de celle de Lula en matière de politique internationale.
L'or des BRICS
Le dernier rapport du Conseil mondial de l’or (World Gold Council) souligne l'influence significative des pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) sur le marché mondial de l’or. Ensemble, ces nations détiennent plus de 20 % des réserves mondiales de ce métal précieux, illustrant ainsi leur montée en puissance économique et leur influence croissante sur l'économie mondiale.
Répartition des réserves d'or au sein des BRICS :
- La Russie occupe la première place, avec 2 340 tonnes d’or, soit 8,1 % des réserves mondiales.
- La Chine, bien qu'en dernière position au sein du bloc, possède 2 260 tonnes, apportant une contribution significative aux réserves totales des BRICS.
- L’Inde arrive en troisième position avec 840 tonnes d'or, soulignant l’importance de ses réserves pour l'économie régionale.
- Le Brésil et l’Afrique du Sud, bien qu'ils disposent de réserves plus modestes, participent également au renforcement des ressources en or du groupe.
Il est particulièrement notable que la Russie et la Chine détiennent à elles seules 74 % des réserves d’or des BRICS, consolidant ainsi leur rôle dominant au sein de l'alliance.
Les réserves d'or : un indicateur clé de l'influence mondiale des BRICS
Puissance économique : La concentration des réserves d’or au sein des pays des BRICS souligne leur montée en puissance dans l’économie mondiale. L’or, historiquement synonyme de stabilité financière et de confiance, renforce la stature de ces nations en tant qu’acteurs incontournables sur la scène internationale. Ce précieux métal leur confère un levier stratégique face aux grandes économies occidentales.
Stabilité financière : Considéré comme un refuge en temps de crise, l’or conserve sa valeur même au milieu des turbulences économiques. En accumulant d’importantes réserves d’or, les pays des BRICS se prémunissent contre les chocs économiques, qu'ils soient externes ou internes, tels que l'inflation ou les fluctuations des marchés financiers.
Influence géopolitique : L’accumulation d’or par les pays des BRICS pourrait poser les bases d’une nouvelle monnaie, adossée aux métaux précieux, et menacer ainsi la domination du dollar américain. Dans un contexte d’instabilité mondiale croissante, un système monétaire fondé sur l’or pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir, orientant les flux financiers vers de nouvelles alliances économiques.
Opportunités d'investissement : La demande croissante d’or, alimentée par les achats massifs des banques centrales et l’incertitude économique mondiale, ouvre de vastes opportunités d’investissement. La hausse des prix de l’or pourrait bénéficier aux pays des BRICS, rendant leurs réserves d’autant plus précieuses et leur permettant d’accroître encore leur influence sur les marchés mondiaux.
Les perspectives de création d'une monnaie commune pour les BRICS
L'idée d'une monnaie commune pour les pays des BRICS prend de plus en plus de consistance, dans un contexte mondial marqué par la dédollarisation. Le désir de réduire la dépendance au dollar américain pousse ces nations à envisager l’introduction d’une monnaie adossée à leurs réserves d’or. Une telle devise pourrait devenir une alternative au dollar sur les marchés internationaux, notamment dans le cadre des échanges bilatéraux au sein du bloc.
Impact sur le prix de l'or : Avec l’augmentation de la demande d’or par les banques centrales des BRICS et les investisseurs cherchant à sécuriser leurs actifs face aux incertitudes mondiales, le prix de l’or pourrait continuer de grimper. Cela renforcerait encore davantage la position des BRICS sur les marchés financiers mondiaux et accroîtrait leur influence dans l'économie mondiale.
Le processus de transformation économique mondiale, initié par les BRICS et soutenu par leurs vastes réserves d’or, pourrait bouleverser l'équilibre des pouvoirs actuel. Ce projet remettrait en cause la suprématie du dollar, tout en réorientant les flux financiers vers de nouvelles zones de croissance et de nouvelles alliances économiques.
BRICS : Une alternative émergente à l’ordre mondial ?
Pour les investisseurs, analystes et décideurs politiques, il devient impératif de suivre de près l'évolution du bloc des BRICS. L’introduction éventuelle d'une nouvelle monnaie commune et l'augmentation de leur influence pourraient avoir des répercussions profondes sur les marchés mondiaux ainsi que sur la stabilité économique internationale. En effet, au cours des 25 dernières années, l’un des événements les plus marquants a été la transformation de ce qui n'était qu'une simple abréviation, inventée par un banquier d’investissement, en un symbole de résistance mondiale contre l’hégémonie occidentale.
À l’origine, l’union des quatre grandes économies émergentes — le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine — s'est progressivement affirmée en tant que force politique et économique majeure. Aujourd'hui, le bloc BRICS+, qui inclut également l’Afrique du Sud, l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis, étend sa portée. Leur récent sommet à Kazan, le premier à inclure ces nouveaux membres, s’est concentré sur la création d’un ordre mondial multipolaire, explicitement opposé à la domination des États-Unis et de l’Occident.
Le dollar en ligne de mire
Lors du sommet, une attention particulière a été portée sur la recherche d’alternatives viables au dollar américain, qui reste un pilier central de l’économie mondiale, malgré les tentatives des BRICS de limiter son influence. Ce sujet est particulièrement crucial pour des pays comme la Russie et l’Iran, confrontés à des sanctions économiques, et qui cherchent à renforcer leurs mécanismes de protection économique.
Le terme "BRICS", inventé en 2001 par Jim O'Neill de Goldman Sachs, visait à l'origine à décrire les économies prometteuses de l’avenir. Cependant, au fil du temps, ce bloc est devenu bien plus qu’un concept économique. Il s’est transformé en une plateforme aux ambitions politiques et stratégiques, remettant en question l’ordre mondial centré sur l’Occident.
Un tournant géopolitique ?
Aujourd’hui, la question clé est de savoir si les BRICS peuvent véritablement se constituer en une alternative viable à l’ordre mondial établi, ou s’ils demeureront un club informel de pays en développement. « Pour la Russie, les BRICS représentent une occasion de prouver son importance sur la scène internationale et d’éviter l’isolement imposé par l’Occident », explique Oliver Stuenkel, expert des BRICS à la Fondation Getúlio Vargas au Brésil. « Il est essentiel de comprendre jusqu’à quel point les autres membres des BRICS sont prêts à suivre la Russie et à renforcer les sentiments anti-occidentaux au sein de cette alliance. »
L’avenir du BRICS : Un défi global
Au-delà des ambitions économiques, les BRICS se positionnent désormais comme un acteur géopolitique majeur. Si leur quête d'une monnaie commune et d'une économie libérée de la tutelle du dollar réussit, les conséquences pourraient redessiner les flux financiers internationaux et ébranler les fondements de l’économie mondiale telle qu’elle est actuellement. Cependant, la route reste semée d'embûches, et la capacité des BRICS à surmonter leurs différences internes pour offrir une alternative cohérente à l'ordre occidental reste à démontrer.
BRICS : Une union hétérogène aux ambitions globales
L’élargissement du groupe BRICS réunit des nations aux contextes politiques et économiques profondément divers. Ce bloc englobe des pays aussi différents que la superpuissance marxiste-léniniste qu’est la Chine, la Russie ambitieuse et l’Inde, la plus grande démocratie du monde. À ce regroupement s’ajoutent des pays aux alliances historiques variées, allant de ceux sous l’égide sécuritaire des États-Unis à ceux visés par des sanctions américaines. Il est frappant de constater que les BRICS pourraient potentiellement inclure des membres de l’OTAN, comme la Turquie, tout en envisageant l’adhésion de pays considérés comme parias sur la scène internationale, tels que la Corée du Nord ou la Syrie.
Les analystes occidentaux ont souvent tendance à sous-estimer les BRICS, voyant en cette organisation une coalition fragmentée, pleine de contradictions internes. Cependant, le lien qui unit ces nations rappelle le mouvement du Sud global, né lors de la conférence de Bandung en 1955, et qui a marqué le début d’une lutte pour un nouvel ordre mondial. Le ressentiment face à l’hégémonie occidentale et aux hypocrisies qui en découlent est particulièrement fort parmi les États frappés par les sanctions et ceux souffrant de la domination économique des États-Unis.
Les défis internes des BRICS
Malgré cette hétérogénéité, les BRICS partagent une ambition commune : créer des institutions financières et politiques capables de rivaliser avec les structures occidentales. La création de la Nouvelle Banque de Développement (NBD) a été une étape importante dans cette direction. L’objectif est de fournir des ressources de crédit indépendantes des institutions comme la Banque mondiale. Cependant, malgré ces ambitions, le bloc est confronté à des obstacles concrets, notamment la suspension des opérations de la NBD en Russie en raison des sanctions occidentales.
Le défi de la dédollarisation
L'un des principaux objectifs des BRICS est la dédollarisation progressive de leurs échanges économiques. Cependant, dans les faits, le dollar demeure la monnaie dominante dans le commerce mondial, et son influence s’est même renforcée ces dernières années. Les alternatives, telles que le yuan chinois, restent limitées en termes d’adoption à l’échelle mondiale et ne sont pas encore capables de supplanter le dollar. Si la Chine et la Russie œuvrent à la création de systèmes financiers parallèles, ces initiatives visent avant tout à se protéger contre les sanctions occidentales, plutôt qu’à offrir une alternative durable et viable au dollar.
Contradictions géopolitiques au sein du bloc
Les divergences entre les membres des BRICS ne se limitent pas aux questions économiques ; elles sont également d'ordre géopolitique. Des pays comme le Brésil et l’Inde cherchent à maintenir une politique étrangère indépendante, équilibrant leurs relations entre l’Ouest et l’Est. À l’opposé, la Russie et la Chine adoptent une position bien plus antagoniste à l’égard des États-Unis. Cette divergence d’approches pourrait devenir un obstacle majeur à la consolidation des BRICS en tant que bloc unifié et efficace.
Une nouvelle force émerge sur la scène mondiale
Bien que les BRICS soient déjà une plateforme majeure de dialogue et d’initiatives économiques alternatives, l’avenir du groupe dépendra de sa capacité à surmonter ses contradictions internes et à offrir une véritable alternative à l’ordre mondial actuel, largement dominé par le dollar et les institutions financières occidentales.
Aujourd'hui, les BRICS+, comprenant les membres actuels, potentiels et observateurs, représentent environ 45 % de la population mondiale et jusqu'à 35 % du PIB global. En comparaison, les pays du G7 ne regroupent que 10 % de la population mondiale et environ 30 % du PIB mondial. Cette disparité met en lumière l’aspiration des nations exclues des structures occidentales à revendiquer une plus grande place et une meilleure représentation au sein des institutions internationales.
Le défi de l'hétérogénéité au sein de BRICS+
Le principal défi auquel BRICS+ est confronté réside dans sa diversité interne. Cette coalition regroupe des pays aux systèmes économiques, aux ambitions politiques et aux niveaux de développement très disparates. Si la Russie et la Chine sont déterminées à transformer le bloc en une véritable alternative à l'Occident, de nombreux autres membres ainsi que certains candidats potentiels restent étroitement liés aux économies et alliances occidentales. Cette complexité crée des contradictions majeures qui compliquent les décisions collectives.
Ces divergences freinent la recherche de consensus sur des questions clés parmi les membres de BRICS+. À mesure que le bloc s'élargit, cette problématique devient encore plus visible. Les désaccords internes rendent difficile l'adoption de positions communes sur des enjeux internationaux cruciaux, ce qui limite l’efficacité et la cohérence de l'alliance.
Les efforts pour une monnaie commune : les limites de l'influence des BRICS
Les tentatives de la Russie de créer une monnaie commune pour affaiblir la domination du dollar sur les marchés mondiaux n'ont jusqu'à présent pas produit de résultats significatifs. Bien que les liens économiques entre Moscou et Pékin se soient renforcés depuis le début des hostilités en Ukraine, le volume global des échanges entre les pays BRICS n'a pas enregistré de croissance notable.
Les BRICS ont tenté de développer leurs propres alternatives aux institutions financières occidentales, telles que la Nouvelle Banque de Développement (NBD) et le Fonds de Réserve pour Contingences. Cependant, leur capitalisation et leur influence restent limitées. Lors de la réunion de cette semaine, la Russie tentera de convaincre ses partenaires de BRICS+ d'intensifier le commerce en monnaies nationales et de soutenir la création d'un système de paiement international alternatif à SWIFT, dont Moscou a été exclue en raison des sanctions.
Toutefois, les contradictions internes à BRICS+ compliquent l’adoption d'une vision unifiée sur des questions globales. Des nations comme l'Inde et le Brésil cherchent à maintenir de bonnes relations aussi bien avec l'Occident qu'avec l'Orient, ce qui complique la prise de décisions susceptibles de bouleverser les équilibres de pouvoir sur la scène internationale.
Un rôle crucial dans la réforme des institutions internationales
Malgré le mécontentement face à la domination occidentale dans les institutions internationales, de nombreux membres de BRICS+ ne visent pas leur destruction totale ni la création de structures concurrentes directes. Leur objectif est plutôt de redéfinir l'équilibre de l'influence au sein des organisations existantes, comme le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, qui, malgré les critiques, continuent de jouer un rôle central dans l'économie mondiale.
Les institutions financières occidentales, conscientes des défis posés par l'émergence des BRICS et la montée de la contestation, s'efforcent de s'adapter à cette nouvelle réalité. Les organisations internationales, qui existent depuis plus de 80 ans, sont confrontées à une nécessité de réformes pour rester pertinentes dans un monde en mutation. La possible réélection de Donald Trump pourrait accélérer ces transformations, car ces institutions se préparent à affronter de nouveaux défis économiques globaux.