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L'ONU MET EN GARDE CONTRE LES CHALEURS EXTRÊMES QUI POURRAIENT TUER PRÈS DE 500 000 PERSONNES PAR AN

26 Juillet 2024 12:08 (UTC+01:00)
L'ONU MET EN GARDE CONTRE LES CHALEURS EXTRÊMES QUI POURRAIENT TUER PRÈS DE 500 000 PERSONNES PAR AN
L'ONU MET EN GARDE CONTRE LES CHALEURS EXTRÊMES QUI POURRAIENT TUER PRÈS DE 500 000 PERSONNES PAR AN

Paris / La Gazette

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a attiré l'attention jeudi sur le danger croissant que représente la chaleur pour le monde.

« On estime que la chaleur tue près d'un demi-million de personnes par an, soit environ 30 fois plus que les cyclones tropicaux.

Nous connaissons les causes de ce phénomène : le changement climatique induit par l'homme et alimenté par les combustibles fossiles. Et nous savons que la situation va empirer », a déclaré M. Guterres à la presse.

La chaleur extrême est « le nouvel anormal », a-t-il ajouté. « Mais la bonne nouvelle, c'est que nous pouvons sauver des vies et limiter son impact ».

Soulignant que les chaleurs extrêmes déchirent de plus en plus les économies, creusent les inégalités, sapent les Objectifs de développement durable de l'ONU et tuent des victimes, António Guterres a abondé qu'il lançait une demande mondiale avec quatre domaines d'action : prendre soin des plus vulnérables, renforcer les protections pour les travailleurs, stimuler la résilience des économies et des sociétés à l'aide des données et de la science.

« Enfin, je tiens à souligner un point essentiel. Aujourd'hui, nous nous concentrons sur l'impact des chaleurs extrêmes. Mais n'oublions pas qu'il existe de nombreux autres symptômes dévastateurs de la crise climatique : Ouragans de plus en plus violents, inondations, sécheresses, incendies de forêt, élévation du niveau de la mer... la liste est longue », a reconnu M. Guterres.

Pour s'attaquer aux symptômes, il a ajouté : « Nous devons combattre la maladie : « La maladie, c'est la folie de l'incinération de notre seul foyer. La maladie, c'est l'addiction aux combustibles fossiles. La maladie, c'est l'inaction en matière de climat ».

Il a ajouté que le G20 devait réorienter les subventions aux combustibles fossiles vers les énergies renouvelables et soutenir les pays et les communautés vulnérables.

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