FRANCE-AZERBAÏDJAN : POURQUOI TANT DE HAINE ?
Paris / La Gazette
Les nationalistes arméniens tentent de mobiliser la presse et les people français contre l'Azerbaïdjan
La presse française et les people relaient les intox des nationalistes arméniens
Dans la nouvelle tribune du journal Le Monde intitulée " Emmanuel Macron doit tout mettre en œuvre pour garantir la sécurité des Arméniens du Haut-Karabakh et de la République d'Arménie " plusieurs hommes politiques très connus des Azerbaïdjanais, dont, E. Ciotti, Gilbert-Luc Devinaz, O. Faure, Pierre Ouzoulias et Bruno Retailleau qui préside un "groupe d'information internationale sur le Haute-Karabagh" on assiste à un nouveau tournant de l’attitude de l'establishment politique français qui semble souhaiter une destruction pure et simple de la relation franco-azerbaïdjanaise.
Ce n'est un secret pour personne que les personnalités politiques citées nourrissent depuis longtemps un ressentiment profond à l'égard des Turcs comme des Azerbaïdjanais. Si les raisons sont différentes, le dénominateur commun est le même. La France considère la Turquie indépendante comme son principal concurrent régional et l'Azerbaïdjan, par extension, comme un pays qui soutiendra et favorisera toujours les intérêts turcs et vice versa.
Par ailleurs, la diaspora arménienne française a choisi d’être le porte-drapeau des nationalistes arméniens qui, ayant perdu la guerre sur le terrain, souhaitent maintenant la porter sur le terrain de l’information. Avec des moyens considérables, les représentants du part Daschnak se pressent autour des politiciens, leur promettant leurs voix s’ils soutiennent l’Arménie, et à l’intérieur même des medias, où ils sont omniprésents.
Le seul levier qui reste aux nationalistes arménien est la revendication de l’indépendance du Karabakh, prélude à son rattachement à la république d’Arménie, ou du moins de l’enclave protégée par les forces turques, la ville de Khankendi, appelée par les Arméniens Stepanakert, du nom d’un militant bolchevik arménien qui s’était illustré dans le massacre d’azéris à Bakou.
"Dans le Haut-Karabakh, les Arméniens font face non seulement à uneguerre d’agression, mais aussi à une tentative d’élimination. Crimes de guerre attestés, promotion de la haine ethnique, destruction du patrimoine culturel arménien, attaque de l’Arménie en septembre 2022 et occupation illégale depuis d’une partie de son territoire souverain, exactions répétées contre des populations civiles : les agissements de l’Azerbaïdjan revêtent un caractère inadmissible, qui conduirait la France à intervenir n’importe où et en toutes circonstances. Il s’agit de surcroît d’une menace pesant sur un peuple ami"
Incroyable discours lorsque l'on sait que ce sont les Arméniens qui ont procédé à un nettoyage ethnique en 1987 en chassant d'Arménie les 250 000 citoyens arméniens d'origine azerie qui s'y trouvaient. Quand on voit la destruction totale des villes de Aghdam, Fuzuli, et le vandalisme patrimonial opéré à Choucha. Quand on sait enfin que ce sont les Arméniens qui ont envahi en 1993, le territoire, souverain de l'Azerbaïdjan.
Le dernier pretexte de la mobilisation arménienne a été le récent positionnement de militants écologistes azerbaïdjanais près du poste russe, sur la route du corridor de Latchnie. Aussitôt, la presse arménienne relayée par la diaspora française, puis par les politiciens et des stars du show business qu’elle a réussi à convaincre, se sont emparés de l’affaire et ont pris le relais de manifestations organisées sur place pour présenter les Arméniens comme victimes d’un blocus.
La réalité sur place est bien différente. Mais comme les journalistes français refusent de se rendre sur place, si ce n’est dans l’enclave arménienne, il est bien difficile au public français d’y voir clair.
La route de Latchine n’est aucunement bloquée pour les marchandises, les convois humanitaires, et les personnes. Ni le gouvernement azerbaïdjanais ni les manifestants n’ont fermé la route de Latchine. En effet, le régime de circulation des citoyens, des biens et des véhicules le long de la route reste inchangé depuis deux ans et les Casques bleus continuent d’exercer leurs fonctions de protection de la route. D’ailleurs, on a pu, contrairement aux informations fantaisistes qui circulent, voir de nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrant le passage sans entrave des différents types de véhicules, dont des ambulances et des convois humanitaires.
Si, en revanche, des contrôle sont opérés, c’est parce que l’Arménie utilise le couloir de Latchine, non pour des raisons exclusivement humanitaires, mais pour la rotation du personnel des forces armées et le transfert d’armes vers l’enclave occupée par les Arméniens, et ce, en violation du droit international.
Plus encore, la route de Latchine a également été utilisée pour le trafic de minerais et d’autres ressources à partir des territoires de l’Azerbaïdjan, où les forces russes sont présentes. Ces exploitations ont été réalisées effet, sans véritable traitement des eaux, et sans réhabilitation des sites, au mépris flagrant des normes environnementales. Cela a eu des conséquences telles que la déforestation et la dégradation des terres, la pollution des sédiments dans les cours d’eau, et la pollution chimique de l’eau et des sols.
On rappelle par ailleurs que, en vertu du paragraphe 6 de la Déclaration trilatérale du 10 novembre 2020 signée par les dirigeants des deux pays sous égide de la Russie, le district de Latchine a été restitué à l’Azerbaïdjan. Dans le même temps, l’Azerbaïdjan s’est engagé à garantir la sécurité des personnes et des véhicules circulant le long de la route de Latchine reliant l’Arménie au Karabakh.
Quand à l’enclave protégée par les forces russes, elle a été reconnue par tous comme faisant partie intégrante de l’Azerbaïdjan, et la situation actuelle n’est que provisoire.
Selon le paragraphe 4 de la Déclaration trilatérale du 10 novembre 2020, l’Arménie doit totalement retirer ses forces armées de la région. Or les formations armées arméniennes sont toujours présentes à Khakendi, et l’Arménie poursuit ses activités militaires sur le territoire de l’Azerbaïdjan.
Afin d’accréditer la thèse d’un blocus de la route de Latchine, les medias français font celui des intervenants azerbaïdjanais. Aucun expert, journaliste, historien azerbaïdjanais n’est jamais invité aux émissions ou aux tribunes traitant du Karabakh. Comme l’indiquait le politologue américain Howard Zinn « Tant que les lapins n’auront pas d’historiens, l’Histoire sera racontée par les chasseurs ».
L'Azerbaïdjan remet à la France une note de protestation
Le 28 décembre 2022, l'ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la République d'Azerbaïdjan, Ann Bouillon, a été convoquée au ministère des affaires étrangères et une note de protestation adressée au ministère de l'Europe et des affaires étrangères de la France a été présentée à l'autre partie.
Au cours de la réunion, dans le contexte de l'absence de réponse nécessaire de la part du gouvernement français, une profonde inquiétude a été exprimée quant à l'expansion et la poursuite de la campagne basée sur la calomnie ouverte et les préjugés contre l'Azerbaïdjan par diverses forces politiques françaises, et les allégations contenues dans la lettre ont été fermement rejetées.
Dans ce contexte, il y a quelques jours, dans une lettre adressée au Président français au nom des dirigeants des forces politiques représentées au Parlement français, il a été déclaré qu'il est inacceptable de porter des accusations sans fondement contre l'Azerbaïdjan, d'appeler à prendre des mesures de nature à porter atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de notre pays.
Il a été souligné que ladite lettre s'inscrit dans la continuité d'une série de mesures et de déclarations anti-azerbaïdjanaises menées de manière délibérée et systématique, y compris l'adoption de résolutions remplies d'accusations sans fondement contre l'Azerbaïdjan par les deux chambres du Parlement français.
La partie azerbaïdjanaise a attiré l'attention sur la nécessité de prendre des mesures appropriées afin de mettre immédiatement fin à la campagne contre l'Azerbaïdjan menée par le gouvernement français.
On ne peut mentir à tout le monde, tout le temps. Des journalistes français viendront tôt ou tard constater sur place la façon dont les colons arméniens ont détruits les villes et l’écosystème de la région, et toute cette supercherie finira par s’évanouir. Au plus grand bénéfice des Arméniens eux-mêmes, qui ne méritent pas plus que les Azerbaïdjanais de vivre dans cette ambiance d’affrontement permanent