PNUE : Le Turkménistan prévoit de coopérer avec les États riverains de la mar Caspienne dans le cadre de la Convention de Téhéran
Paris / Lagazetteaz
Le Turkménistan travaille actuellement activement avec d'autres États riverains de la mar Caspienne pour finaliser les négociations sur un protocole de surveillance, d'évaluation et d'échange d'informations, qui vise à assurer la coopération entre les États riverains de la mer Caspienne dans le cadre de la Convention de Téhéran, a communiqué à Lagazetteaz le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
Le Turkménistan avait signé la Convention-cadre pour la protection de l'environnement marin de la mer Caspienne, ou Convention de Téhéran, comme on l'appelle. Outre le Turkménistan, l'Azerbaïdjan, l'Iran, le Kazakhstan et la Russie avaient ratifié la convention. Ce document, entré en vigueur en 2006, vise à protéger la mer Caspienne et sa biodiversité. Le Secrétariat provisoire de la Convention est hébergé par le bureau européen du PNUE.
Le Turkménistan encourage la protection de l'environnement marin de la mer Caspienne depuis l'établissement du Programme environnemental de la mer Caspienne en 1998.
Selon le PNUE, la cinquième réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Téhéran s'était tenue à Achgabat les 29 et 30 mai 2014. La réunion avait démontré le leadership du Turkménistan dans la sensibilisation et la coopération à l'échelle régionale pour protéger l'environnement marin de la mer Caspienne. Un accord avait été conclu entre les Parties sur le lieu et l'organisation du Secrétariat de la convention, ainsi que sur l'adoption d'un protocole sur la conservation de la biodiversité de la mer Caspienne.
Le Turkménistan avait également accueilli une conférence scientifique sur la « Coopération dans le domaine de la protection de l'environnement marin de la mer Caspienne » le 12 août 2021. Des représentants diplomatiques d'autres États riverains de la mer Caspienne, des fonctionnaires de ministères, d'instituts et d'agences environnementales, ainsi que des représentants d'organisations internationales avaient participé à la conférence : PNUE, FAO, OSCE, GIZ (Société allemande pour la coopération internationale) et autres.
La source a, en outre, ajouté que le Turkménistan était l'un des premiers pays à adopter officiellement les 17 Objectifs de développement durable (ODD) et à les intégrer dans les plans et stratégies de développement nationaux.
Les ODD constituent un plan global pour la paix et la prospérité, pour les gens et la planète. Ils avaient été établis en 2015 par l'Assemblée générale des Nations Unies et doivent être atteints d'ici 2030.
En 2019, le Turkménistan avait achevé l'examen national volontaire de ses progrès vers la réalisation des ODD. Il avait été constaté que le pays avait réalisé des progrès significatifs dans ses politiques sociales, s'était engagé dans la transformation du marché et a renforcé les mesures d'adaptation et d'atténuation du changement climatique.
Texte par Klavdiya Romakayeva