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LES NATIONS UNIES REGRETTENT LE RETRAIT DES ÉTATS-UNIS DE L'OMS ET DE L'ACCORD DE PARIS

23 Janvier 2025 19:10 (UTC+01:00)
LES NATIONS UNIES REGRETTENT LE RETRAIT DES ÉTATS-UNIS DE L'OMS ET DE L'ACCORD DE PARIS
LES NATIONS UNIES REGRETTENT LE RETRAIT DES ÉTATS-UNIS DE L'OMS ET DE L'ACCORD DE PARIS

Paris / La Gazette

Le porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic, a déclaré dans un communique que « l'OMS regrette l'annonce selon laquelle les États-Unis d'Amérique ont l'intention de se retirer de l'Organisation. »

« Nous espérons que les États-Unis reconsidéreront » a-t-il déclaré.

Les États-Unis sont membres de l'OMS depuis 1948.

Les États-Unis étaient le plus grand donateur unique de l'OMS, représentant 18 % du budget de l'agence en 2023, a rappelé Tarik Jasarevic.

Interrogé sur l'impact du retrait des États-Unis, M. Jasarevic a souligné qu'il avait vu l'ordre exécutif « ce matin comme tout le monde » et qu'une analyse plus approfondie sera nécessaire.

Également à Genève, le porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU, Jens Laerke, a souligné l'importance de l'agence de santé de l'ONU, en disant que « le monde vit plus longtemps, en meilleure santé, peut-être un peu plus heureux grâce à l'OMS ».

Quant à la décision de Donald Trump de quitter l'Accord de Paris de 2015, la porte-parole de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) de l'ONU, Clare Nullis, a fait valoir que « les États-Unis avaient subi la majeure partie des pertes économiques mondiales dues aux aléas météorologiques, climatiques et hydriques ».

« Elle a subi 403 catastrophes météorologiques et climatiques depuis 1980 où les dommages/coûts globaux ont atteint ou dépassé 1 milliard de dollars. Le coût total de ces 403 événements dépasse 2,915 trillions de dollars, selon les chiffres américains », a évoqué Mme Nullis.

Ses commentaires faisaient écho à ceux du Bureau du Porte-parole de l'ONU tard lundi, qui ont répondu aux questions des journalistes en insistant sur le fait que « la transformation envisagée dans l'Accord de Paris est déjà en cours », avec une « révolution énergétique renouvelable » offrant des opportunités d'emplois et de prospérité.

« Le Secrétaire général reste convaincu que les villes, les États et les entreprises des États-Unis - ainsi que d'autres pays - continueront à faire preuve de vision et de leadership en travaillant pour une croissance économique à faible émission de carbone et résiliente qui créera des emplois de qualité et des marchés pour la prospérité du XXIe siècle », a poursuivi l'organisation.

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