ERDOGAN SE RENDRA EN SYRIE À LA TÊTE D'UNE DÉLÉGATION DE HAUT NIVEAU POUR RENFORCER LES LIENS EN MATIÈRE D'INVESTISSEMENT
Paris / La Gazette
Le président turc Recep Tayyip Erdogan se rendra en Syrie à la tête d'une grande délégation, comprenant des ministres responsables des investissements.
La date de la visite du président Erdogan à Damas n'est pas précisée, mais un gouvernement de transition en Syrie devrait être formé rapidement, rapporte le quotidien turc Hurriyet.
"Le président Erdogan se rendra à Damas avec une délégation de haut niveau pour renforcer les liens, en particulier dans le domaine des investissements", a écrit le chroniqueur Abdulkadir Selvi.
M. Erdogan a déclaré après une réunion du cabinet le 23 décembre que la Turquie reste en contact étroit avec la nouvelle administration syrienne et entend fournir un soutien significatif.
Il a martelé que la fréquence des visites des responsables turcs en Syrie devrait augmenter, s'appuyant sur les récents voyages d'İbrahim Kalın, le chef des services de renseignement de la Turquie, et de Hakan Fidan, le ministre des Affaires étrangères.
Le 22 décembre 2024, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a visité Damas pour une réunion importante avec Ahmed al-Sharaa, également connu sous le nom d'Abu Mohammed al-Julani, le leader militant du principal groupe dirigeant l'opposition syrienne.
M. Fidan a exprimé la volonté de son pays d'aider à la reconstruction des institutions étatiques syriennes, en soulignant l'importance de lever les sanctions pour aider à la reprise du pays.
Il a également appelé au désarmement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et d'autres groupes terroristes opérant en Syrie pour garantir une stabilité à long terme.
Le 27 novembre, des groupes d'opposition armés ont lancé une offensive à grande échelle contre les positions de l'armée syrienne dans les provinces d'Alep et d'Idlib. D'ici le 7 décembre, ils avaient pris le contrôle d'Alep, Hama, Daraa et Homs.
Le lendemain, les forces de l'opposition sont entrées à Damas après le retrait des troupes du gouvernement syrien, ce qui a conduit à la démission du président Bachar Al Assad et à sa fuite du pays.
Le 10 décembre, Mohammed al-Bashir, leader du Gouvernement de salut formé par l'opposition à Idlib, a été nommé chef du gouvernement syrien de transition, qui gouvernera jusqu'au 1er mars 2025.
