LA GUERRE EN UKRAINE ET LA PAUVRETÉ AU CŒUR DU SOMMET DU G-20
Paris / La Gazette
Les dirigeants du G-20 discutent de la pauvreté et des tensions mondiales alors que la guerre Russie-Ukraine s'intensifie et que les tensions mondiales augmentent.
Les pays les plus développés du monde se sont réunis au sommet du G-20 au Brésil pour discuter de la faim et de la pauvreté à l'échelle mondiale. La possibilité d'utiliser les impôts sur la richesse collectés auprès des riches pour répondre aux besoins des régions sous-développées a longtemps été un sujet clé à l'ordre du jour du G-20. De plus, la réforme des institutions de gouvernance mondiale était également à l'ordre du jour. Bien que ces questions aient été au centre des préoccupations à Rio de Janeiro, le sommet des dirigeants s'est déroulé sous l'ombre du chaos et des conflits existants dans le système international, avec le potentiel de s'aggraver pendant le second mandat de Donald Trump. Les inquiétudes en Europe concernant le futur président des États-Unis augmentent régulièrement.
Depuis que le président russe Vladimir Poutine a lancé sa guerre en Ukraine, les craintes d'être "au bord d'une guerre mondiale" ont augmenté à chaque nouveau développement. La promesse du président élu des États-Unis, Donald Trump, de "mettre fin aux guerres" a incité les administrations actuelles en Europe et aux États-Unis à prendre de nouvelles mesures contre M. Poutine pendant la période intérimaire de deux mois. L'administration du président américain Joe Biden a autorisé l'Ukraine à utiliser les missiles balistiques tactiques supersoniques qui leur ont été fournis pour frapper le territoire russe.
Suite à l'appel du chancelier allemand Olaf Scholz à M. Poutine pour désamorcer les tensions, la Russie a intensifié ses attaques. Le dirigeant russe a également adopté une doctrine permettant l'utilisation d'armes nucléaires en cas d'assaut majeur sur le territoire russe. Le président Poutine a signé un décret stipulant que si l'Ukraine frappe la Russie avec des missiles américains, cela constituerait une "attaque conjointe."
Depuis le début de la guerre, le dirigeant russe a menacé à plusieurs reprises d'utiliser des armes nucléaires si les "lignes rouges" étaient franchies. Cependant, cela ne s'est pas encore matérialisé. Bien que les États-Unis et les pays européens aient fourni à l'Ukraine de nombreuses armes que M. Poutine avait auparavant considérées comme franchissant ces lignes, la "menace nucléaire" est restée un moyen de dissuasion plutôt qu'une réalité.
Jusqu'à ce que M. Trump prenne ses fonctions, la situation tant dans le conflit Ukraine-Russie que dans la guerre Israël-Palestine pourrait se détériorer. Les médias européens appellent depuis plusieurs jours à des "garanties plus fiables pour l'Ukraine" et mettent en garde contre une dépendance excessive à Washington. Les analyses suggèrent que faire des concessions significatives à la Russie concernant l'Ukraine, qui pourraient modifier l'équilibre des pouvoirs, compromettrait la sécurité de l'Europe. Jusqu'à ce que M. Trump prenne ses fonctions, l'état de "préoccupation" de l'Europe et les actions de l'administration Biden pour compliquer la position de M. Trump indiquent que les deux prochains mois seront difficiles.
Il est clair que la guerre entre la Russie et l'Ukraine a atteint un nouveau tournant. Cela pose un paradoxe sérieux pour l'Europe. Alors que les dirigeants européens estiment que la Russie doit être contenue, des mesures plus sévères contre la Russie pourraient provoquer une plus grande agression de la part de M. Poutine. Résoudre cette contradiction est l'un des défis les plus significatifs à court et moyen terme pour l'Europe.