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L'IRAN PRÉVIENT QU'IL RENFORCERA SES REPRÉSAILLES EN CAS D'ATTAQUE ISRAÉLIENNE CONTRE SES INFRASTRUCTURES

9 Octobre 2024 06:51 (UTC+01:00)
L'IRAN PRÉVIENT QU'IL RENFORCERA SES REPRÉSAILLES EN CAS D'ATTAQUE ISRAÉLIENNE CONTRE SES INFRASTRUCTURES
L'IRAN PRÉVIENT QU'IL RENFORCERA SES REPRÉSAILLES EN CAS D'ATTAQUE ISRAÉLIENNE CONTRE SES INFRASTRUCTURES

Paris / La Gazette

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araqchi, a lancé un avertissement sévère, déclarant que toute attaque contre l'infrastructure de l'Iran entraînera une réponse encore plus forte.

« Toute attaque du régime sioniste contre les infrastructures de l'Iran sera accueillie par une réponse plus forte », a lancé M. Araqchi lors d'un rassemblement à Téhéran le 7 octobre. L'événement a marqué le premier anniversaire des attaques du Hamas contre Israël.

Il a de plus souligné que « nos ennemis savent quels objectifs au sein du régime sioniste sont à notre portée. Ils ont été témoins de la puissance de nos missiles », cité par l'agence de presse IRNA.

M. Araqchi a également réaffirmé l'engagement de Téhéran à soutenir les mouvements de résistance, déclarant : « Nous continuerons à soutenir la résistance de toutes nos forces. Personne ne devrait en douter. »

Au cours des derniers mois, Israël a intensifié ses frappes contre l'Axe de la Résistance, une coalition de milices et de groupes politiques soutenus par l'Iran à travers le Moyen-Orient. Ce réseau, formé par l'Iran, vise à confronter à la fois les États-Unis et Israël. La coalition comprend des groupes tels que le Hezbollah libanais, le Hamas palestinien, le Jihad islamique palestinien, le mouvement Houthi yéménite, et divers groupes chiites en Irak et en Syrie. La plupart de ces organisations ont été désignées comme groupes terroristes par les États-Unis.

À la suite d'une série d'opérations israéliennes dévastatrices contre le Hezbollah, le principal proxy de l'Iran, et de l'assassinat de son leader Hassan Nasrallah le 27 septembre, la République islamique a réagi en lançant un important bombardement de missiles contre Israël le 1er octobre. Cela a marqué la deuxième attaque de missile de l'Iran depuis avril, bien que, comme la précédente, elle ait causé des dommages minimes. Malgré le vœu immédiat d'Israël de riposter sévèrement, aucune action subséquente n'a eu lieu jusqu'à présent.

Le 8 octobre, la base de défense aérienne Khatam ol-Anbiya d'Iran a démenti les rapports d'explosions dans la province d'Isfahan et à Téhéran, expliquant que les bruits étaient dus à des tests d'un nouveau système de défense aérienne.

L'agence de presse Fars d'Iran a corroboré cela, citant une "source informée" qui a également attribué le bruit à des tests de défense aérienne.

Au cours de la nuit du 7 au 8 octobre, certains rapports ont fait état de fortes explosions à Ispahan et à Shahr-e Rey, près de Téhéran. Des spéculations ont suggéré une possible frappe israélienne sur des sites militaires et nucléaires dans ces zones.

Le 7 octobre, des "sources militaires informées" ont déclaré à l'agence de presse Tasnim que les forces armées iraniennes avaient préparé au moins 10 plans militaires pour répondre à d'éventuelles attaques israéliennes.

Les sources ont également noté qu'« Israël a une géographie beaucoup plus limitée, avec des cibles d'infrastructure plus vulnérables et moins nombreuses par rapport à l'Iran. »

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