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LE PARLEMENT IRANIEN APPROUVE L'ENSEMBLE DU CABINET DU NOUVEAU PRÉSIDENT

21 Août 2024 20:50 (UTC+01:00)
LE PARLEMENT IRANIEN APPROUVE L'ENSEMBLE DU CABINET DU NOUVEAU PRÉSIDENT
LE PARLEMENT IRANIEN APPROUVE L'ENSEMBLE DU CABINET DU NOUVEAU PRÉSIDENT

Paris / La Gazette

Le parlement iranien a approuvé les 19 ministres du président Massoud Pezeshkian. C'est la première fois en plus de vingt ans qu'un dirigeant parvient à faire passer l'ensemble de ses fonctionnaires au sein de cet organe.

Le cabinet approuvé mercredi, après des jours de débat, est composé de représentants de toutes les factions, ce qui témoigne de la volonté du président de parvenir à un consensus.

Contrairement à l'équipe de l'ancien président Ebrahim Raïssi, qui était considérée comme dure, le nouveau cabinet comprend des personnalités réformistes, telles que le ministre de la santé Mohammadreza Zafarqandi, qui a obtenu son poste bien qu'il ait reçu le plus petit nombre de voix (163).

« La voie de notre salut est l'unité et la solidarité », a martelé M. Pezeshkian mercredi dans son discours aux 285 parlementaires présents pour donner leur vote de confiance au cabinet, qui était débattu depuis samedi.

M. Pezeshkian a choisi un cabinet de consensus avec des noms acceptables pour tous les centres de pouvoir au sein de la théocratie iranienne, au lieu d'opter pour des choix controversés.

Farzaneh Sadeq a été nommée ministre des routes et des transports, devenant ainsi la deuxième femme ministre depuis la création de la république islamique en 1979.

Mohsen Paknejad a été nommé ministre du pétrole. Il a occupé le poste de vice-ministre du pétrole de 2018 à 2021.

Abbas Araqchi a été nommé ministre des affaires étrangères par 247 voix, après avoir convaincu les parlementaires qui se méfiaient de son rôle clé dans la négociation de l'accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les six puissances mondiales.

Au cours des délibérations avec le parlement, M. Araqchi a affirmé qu'il avait la même vision du monde que lorsqu'il servait dans le Corps des gardiens de la révolution islamique et a exprimé son soutien à un projet de loi parlementaire de 2020 qui durcit la position nucléaire de l'Iran.

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