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Paris / La Gazette

Les dirigeants du monde entier ont exprimé leur inquiétude dimanche face à une apparente tentative d'assassinat visant l'ancien président américain Donald Trump lors d'un rassemblement en Pennsylvanie, qui a fait un mort et deux blessés graves parmi les participants.

La campagne de M. Trump a déclaré que le candidat républicain présomptif se portait "bien" après avoir été évacué de la scène, bien que le tir ait transpercé la partie supérieure de son oreille droite.

Les services secrets ont annoncé avoir tué le tireur présumé qui a attaqué depuis une position élevée à l'extérieur du lieu du rassemblement.

Les autorités américaines poursuivent leur enquête.

Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a condamné cette "attaque inexcusable" contre les valeurs démocratiques partagées par les États-Unis et l'Australie.

"En Australie, comme aux États-Unis, l'essence et le but de nos démocraties est que nous puissions exprimer nos opinions, débattre de nos désaccords et les résoudre pacifiquement", a déclaré M. Albanese à la presse au siège du Parlement australien.

Le chancelier autrichien Karl Nehammer a écrit sur X qu'il était consterné par cette tentative.

"La violence politique n'a pas sa place dans notre société", a-t-il déclaré.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a qualifié l'incident d'inacceptable sur X et a exhorté que l'attaque devait être "fermement répudiée" par tous les défenseurs de la démocratie.

Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, s'est dit choqué par la fusillade et a adressé ses pensées à M. Trump, aux personnes présentes lors de l'événement et à tous les Américains.

"On ne saurait trop insister sur le fait que la violence politique n'est jamais acceptable", a-t-il écrit sur X.

Le ministère chinois des affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que la Chine était préoccupée par l'attentat et que le président Xi Jinping avait déjà présenté ses condoléances à M. Trump.

Le président égyptien Abdelfattah El Sissi a souligné la condamnation de l'attentat par son pays dans une déclaration et a souhaité que les campagnes électorales américaines reprennent de manière pacifique.

La Première ministre estonienne, Kaja Kallas, a posté sur X qu'elle était choquée par la fusillade et que ses pensées allaient aux victimes.

Le président français Emmanuel Macron a adressé ses vœux de prompt rétablissement à M. Trump. "C'est un drame pour nos démocraties. La France partage le choc et l'indignation du peuple américain", a-t-il posté sur X.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a posté sur X en disant que l'attaque était "méprisable" et que de tels actes violents menaçaient la démocratie. "Mes pensées compatissantes vont également aux autres personnes qui ont été blessées dans l'attentat", a-t-il déclaré.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré sur X que ses pensées et ses prières accompagnaient M. Trump "en ces heures sombres".

Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est dit profondément préoccupé par "l'attaque contre mon ami".

Le président italien Sergio Mattarella a déclaré dans un communiqué que l'attaque était une cause d'inquiétude sérieuse.

"La violence qui a recommencé à se manifester dans la sphère politique est un symptôme déconcertant de la détérioration du tissu civil et du refus dangereux de la confrontation, du dialogue et du respect de la vie démocratique", a-t-il déploré.

De son côté, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, a souhaité à M. Trump un prompt rétablissement.

Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a dénoncé l'attaque sur X et a estimé que "la violence est irrationnelle et inhumaine".

Le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a qualifié la fusillade de "développement choquant". Il a déclaré qu'il condamnait toute violence en politique et a souhaité à l'ancien président un prompt rétablissement et une bonne santé.

Le président russe Vladimir Poutine n'envisage pas pour l'instant d'appeler M. Trump, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

"Nous ne pensons ni ne croyons du tout que la tentative d'éliminer le candidat présidentiel Trump a été organisée par le gouvernement actuel, mais l'atmosphère que cette administration a créée pendant la lutte politique, l'atmosphère autour du candidat Trump a provoqué ce à quoi l'Amérique est confrontée aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a écrit sur X que la tentative d'assassinat de M. Trump "est un rappel brutal des dangers de l'extrémisme politique et de l'intolérance".

M. Ramaphosa a également exprimé son espoir que "les citoyens et les dirigeants américains auront la force et la sagacité de rejeter la violence et de rechercher des solutions pacifiques".

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a écrit sur X qu'il était consterné par "l'acte hideux" de violence politique. Il a ajouté que le peuple coréen était solidaire des Américains.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné la fusillade, présentant ses vœux à M. Trump, à sa famille et à ses partisans.

Il s'est dit convaincu que "l'enquête sur l'attentat sera menée efficacement" afin de ne pas compromettre les élections américaines, selon une communication de la présidence turque.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est déclarée profondément choquée par la fusillade, ajoutant que la violence politique n'avait pas sa place dans une démocratie.

Toujours sur X, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit consterné d'apprendre la fusillade, affirmant qu'une telle violence ne se justifie pas. Il a ajouté qu'il était soulagé d'apprendre que M. Trump était sain et sauf.

Le ministère des affaires étrangères des Émirats arabes unis a condamné l'attaque contre M. Trump, la qualifiant d'"acte criminel et extrémiste".

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a déclaré sur X qu'il était consterné par les "scènes choquantes" et a adressé ses meilleurs vœux à M. Trump et à sa famille.

L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson, proche allié de M. Trump, a posté sur X que c'était un "miracle" que l'ancien président ait survécu et que l'attaque "rappelait une fois de plus la fragilité tragique de la démocratie face à la violence et à la déraison".