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Paris / La Gazette

Amir-Hossein Ghazizadeh Hashemi, un éminent candidat à la présidence iranienne, s'est retiré de la course deux jours seulement avant l'élection prévue, annonçant sa décision d'apporter son soutien à trois autres candidats de la ligne dure.

Dans une série de messages publiés sur les réseaux sociaux, M. Ghazizadeh Hashemi a déclaré que son principal objectif était de "consolider la faction conservatrice et de renforcer ses chances collectives lors des prochaines élections".

Les candidats qu'il a soutenus sont Mohammad Bagher Ghalibaf, Saeed Jalili et Alireza Zakani, qui représentent tous des positions résolument conservatrices dans la politique iranienne. M. Ghazizadeh Hashemi a exhorté ces candidats à s'unir pour défier efficacement le candidat "pro-réforme" Masoud Pezeshkian.

Soulignant l'importance de l'unité entre les "forces pro-révolution", M. Ghazizadeh Hashemi a insisté sur son engagement à cette cause, déclarant : "Je me retire de la course afin de maintenir la cohésion des forces révolutionnaires et en réponse à la demande écrite du Conseil suprême du consensus des forces révolutionnaires et de certains érudits et patriotes".

Revenant sur sa candidature, M. Ghazizadeh Hashemi a justifié que son intention initiale était de défendre l'héritage du président Ebrahim Raïssi, sous lequel il a servi en tant que vice-président et directeur de la Fondation pour les affaires des martyrs et des vétérans. Or, cette fondation fait l'objet de sanctions pour avoir prétendument fourni des ressources financières à des organisations telles que le Hezbollah.

Amir-Hossein Ghazizadeh Hashemi, médecin de formation et ancien membre du parlement qui s'est déjà présenté à l'élection présidentielle de 2021, a indiqué que sa décision était "motivée par le désir d'assurer la représentation du treizième gouvernement" et de "défendre les principes qui lui sont chers dans le paysage politique iranien".