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LA HONGRIE ET LA SLOVAQUIE S'ENGAGENT À SOUTENIR LA CANDIDATURE DU PM NÉERLANDAIS RUTTE AU POSTE DE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'OTAN

18 Juin 2024 20:36 (UTC+01:00)
LA HONGRIE ET LA SLOVAQUIE S'ENGAGENT À SOUTENIR LA CANDIDATURE DU PM NÉERLANDAIS RUTTE AU POSTE DE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'OTAN
LA HONGRIE ET LA SLOVAQUIE S'ENGAGENT À SOUTENIR LA CANDIDATURE DU PM NÉERLANDAIS RUTTE AU POSTE DE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L'OTAN

Paris / La Gazette

La Hongrie et la Slovaquie ont exprimé leur soutien à la candidature du Premier ministre néerlandais sortant, Mark Rutte, pour remplacer le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg.

"La Hongrie est prête à soutenir la candidature de Mark Rutte au poste de secrétaire général de l'OTAN", a annoncé le Premier ministre Viktor Orban.

L'OTAN prend ses décisions par consensus, de sorte que tout candidat a besoin du soutien de l'ensemble des 32 alliés. Seule la Roumanie, dont le président Klaus Iohannis brigue également le poste, s'oppose encore à la candidature de M. Rutte.

Le soutien de la Hongrie fait suite à une réunion entre le premier ministre Viktor Orban et le secrétaire général en exercice de l'OTAN, M. Stoltenberg, qui s'est tenue la semaine dernière et au cours de laquelle les deux parties ont convenu que la Hongrie ne bloquerait pas les décisions de l'OTAN concernant le soutien à l'Ukraine, mais qu'elle n'y participerait pas.

"Le Premier ministre Mark Rutte a confirmé qu'il soutenait pleinement cet accord et qu'il continuerait à le faire s'il devenait le prochain secrétaire général de l'OTAN", a écrit M. Orban sur son compte X.

Le prochain chef de l'OTAN devra relever le défi de maintenir le soutien des alliés à la lutte de l'Ukraine contre l'invasion russe, tout en évitant une escalade qui pourrait entraîner l'alliance militaire directement dans une guerre avec Moscou.

M. Orban s'était déjà opposé à la candidature de M. Rutte parce qu'il avait exprimé des opinions "problématiques", notamment l'idée que la Hongrie devrait quitter l'Union européenne.

La Hongrie est en désaccord avec d'autres pays de l'OTAN en raison des liens étroits qu'entretient M. Orban avec la Russie et de son refus d'envoyer des armes en Ukraine. Le mois dernier, le ministre des Affaires étrangères de Budapest a qualifié de "mission folle" les projets d'aide à ce pays déchiré par la guerre.

La Turquie et la Slovaquie ont également changé de cap concernant la candidature de M. Rutte, la Turquie ayant déclaré qu'elle le soutiendrait à la fin du mois d'avril et la Slovaquie ayant annoncé son soutien plus tôt dans la journée de mardi.

La Slovaquie, qui a une frontière avec l'Ukraine, a souligné la nécessité pour le prochain chef de l'OTAN de contribuer à la protection de l'espace aérien slovaque, a déclaré son président Peter Pellegrini, après que le précédent gouvernement slovaque a fait don d'un système S-300 à l'Ukraine et que les alliés ont retiré les batteries Patriot qui avaient été temporairement placées dans ce pays.

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