LE CHEF DE L'AIEA DÉCLARE QU'AUCUN PROGRÈS N'A ÉTÉ RÉALISÉ EN CE QUI CONCERNE LES GARANTIES NUCLÉAIRES DE L'IRAN
Paris / La Gazette
Aucun progrès n'a été réalisé dans la résolution des questions de garanties en suspens concernant le programme nucléaire iranien, a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), lors de son intervention devant le conseil des gouverneurs.
"L'Iran n'a pas fourni à l'Agence d'explications techniquement crédibles sur la présence de particules d'uranium d'origine anthropique à Varamin et Turquzabad, ni informé l'AIEA de l'emplacement actuel du matériel nucléaire et/ou de l'équipement contaminé", a-t-il indiqué.
M. Grossi a également noté que l'Iran n'applique toujours pas le code 3.1 modifié, après avoir déclaré qu'il avait suspendu cette application.
"Ces questions de garanties en suspens découlent des obligations de l'Iran au titre de son accord de garanties généralisées et doivent être résolues pour que l'agence soit en mesure de donner l'assurance que le programme nucléaire de l'Iran est exclusivement pacifique. Les nouvelles déclarations publiques faites en Iran concernant ses capacités techniques à produire des armes nucléaires et les changements possibles de la doctrine nucléaire iranienne ne font qu'accroître mes inquiétudes quant à l'exactitude et à l'exhaustivité des déclarations de garanties de l'Iran", a ajouté le chef de l'AIEA.
En mars 2023, un accord a été conclu entre l'Iran et l'AIEA, et une déclaration sur l'accord a été faite. Selon cet accord, la coopération de l'Iran avec l'AIEA s'inscrit dans le cadre de la Convention sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et des garanties, et les parties doivent coopérer sur les allégations d'existence de substances d'uranium enrichi en rapport avec le programme nucléaire iranien.
