LA PRÉSIDENTE DE GÉORGIE REFUSE DE DÉMISSIONNER APRÈS UN ARRÊT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE DE SON PAYS
Paris / La Gazette
La présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, n'a pas l'intention de démissionner de son poste après que la Cour constitutionnelle a statué, lundi, qu'elle avait violé la constitution du pays.
"Je ne vais nulle part, je reste en place", a déclaré Mme Zourabichvili aux journalistes lundi.
Cette décision nuira à la réputation internationale du pays, laissant la Géorgie sans "aucune institution indépendante en dehors de celle du président", a-t-elle déploré.
"Que personne ne perde espoir, ensemble nous serons en mesure d'organiser des élections équitables l'année prochaine. Je me rendrai également au Parlement, où certains ont l'intention de lancer une procédure de destitution contre le président. Je déconseille à nos députés de participer au vote de destitution", a exhorté Mme Zourabichvili.
Lundi, la Cour constitutionnelle de Géorgie a estimé que les voyages du président dans les capitales européennes sans consultation préalable du gouvernement étaient inconstitutionnels.
À la suite de cette décision, Mme Zourabichvili doit se retirer volontairement, a estimé Irakli Kobakhidze, chef du parti au pouvoir, Rêve géorgien.
Cette semaine, le parti proposera un vote parlementaire sur la destitution, mais il est peu probable qu'il ait lieu car Rêve géorgien n'a pas le nombre de voix nécessaire, a indiqué M. Kobakhidze aux journalistes.
