Karabagh : pourquoi les cartes des zones minées ne sont-elles pas échangées ? - Les crimes de guerre de l'Arménie sont sans frontières
Paris / Lagazetteaz
Depuis le 10 novembre 2020, il y a eu 15 explosions de mines dans les territoires azerbaïdjanais désormais libérés, dues aux mines disséminées par les forces armées arméniennes dans ces territoires. À la suite de ces explosions, 14 civils ont péri et 16 autres ont été blessés.
Bien que quatre mois seulement se soient écoulés depuis la seconde guerre du Karabagh, le fait que tant de civils aient été touchés par ces mines terrestres inquiète l'Azerbaïdjan et de nombreux pays dans le monde. Cependant, malgré tout cela, l'Arménie ne fournit pas à l'Azerbaïdjan des cartes des champs de mines. Bien qu'il y ait de nombreux appels de la communauté internationale à cet égard, il n'y a pas de pression directe sur l'Arménie. Les organisations internationales sont à nouveau silencieuses, tout comme elles l'étaient avant la seconde guerre du Karabagh. En conséquence, l'Arménie poursuit ses crimes de guerre.
L'Arménie ne veut pas la paix
En n'échangeant pas des cartes des zones minées, l'Arménie fait tout d'abord obstacle à la paix. Deuxièmement, cela contredit toutes les lois et principes internationaux et est considéré comme un crime de guerre. Contrairement à l'Arménie, la partie azerbaïdjanaise respecte pleinement l'accord du 10 novembre dernier et fait même preuve d'humanisme sur un certain nombre de questions. Par exemple, l'Arménie avait demandé 10 jours supplémentaires pour restituter le district de Kelbadjar, et la partie azerbaïdjanaise avait accordé ce délai, en faisant preuve d'humanisme. Cependant, nous ne constatons pas de tels actes humains de la part de l'Arménie. Au contraire, en ne remettant pas de cartes des zones minées, la partie arménienne, d’une part, cause à la mort de plusieurs autres personnes et, d’autre part, tente de retarder la restauration des territoires libérés.
Le Président de la République d'Azerbaïdjan : « Le fait de ne pas remettre des cartes des zones minées signifie condamner délibérément des civils et des militaires à la mort et à l'invalidité »
Lors de la conférence de presse du 26 février dernier tenue à Bakou pour les représentants des médias locaux et étrangers, le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a également abordé cette question, notant que la principale difficulté est l'exploitation minière autrefois des territoires en question : « Car la partie arménienne ne nous a pas fourni de cartes des zones minées. D'ailleurs, cela peut aussi être considéré comme un crime. Après les dernières opérations militaire, nous avons eu plusieurs victimes parmi des soldats et des civils, ces personnes sont mortes uniquement parce qu'on ne nous a pas fourni de cartes des champs de mines. Avec les ressources dont nous disposons aujourd'hui, il est impossible de déminer rapidement. Ainsi, bien sûr, nous sommes une fois de plus convaincus du manque de sincérité de la partie arménienne. Ils disent une chose et font son contraire. Nous leur avons donné leurs prisonniers de guerre et les corps des morts. La partie arménienne, la mission de maintien de la paix et nos représentants ont trouvé ensemble les corps de plus de mille soldats arméniens dans les territoires libérés après la guerre et les ont remis à la partie arménienne. Nous agissons conformément aux normes de moralité et aux normes universelles de comportement. Cependant, le fait de ne pas remettre des cartes des zones minées signifie condamner délibérément des civils et des militaires à la mort et à l'invalidité. Comment peut-il y avoir une quelconque coopération ? Il ne peut y avoir de coopération unilatérale dans ce cas », a estimé le chef de l’Etat azerbaïdjanais.
Des cartes des zones minées doivent être remises à l'Azerbaïdjan
L'Arménie doit remettre à l'Azerbaïdjan des cartes des zones minées, sinon cela est considéré comme un crime de guerre.
Il y a des centaines de kilomètres carrés de zones minées dans les territoires azerbaÏdjanais libérés. Sans échange de ces cartes, il est difficile d'assurer le retour des Azerbaïdjanais expulsés de leurs terres natales il y a près de 30 ans. Malheureusement, nous ne voyons pas la bonne volonté de la partie arménienne dans cette question. L'Arménie ne veut pas fournir des cartes des champs de mines. Comme toujours, elle fait preuve d'inconstructivité.
Aussi, la résolution adoptée par le Parlement italien le 2 mars de cette année exigeait la remise des cartes des zones minées à l'Azerbaïdjan. Cette « Résolution sur la mise en œuvre des accords entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan » appelle les parties à prendre des mesures constructives pour faciliter les opérations de déminage dans les territoires azerbaïdjanais libérés et, à cet égard, met en avant la fourniture de cartes des zones minées.
L'Arménie met en danger la vie des civils
Des dizaines d'articles sur les crimes de guerre commis par l'Arménie ont été circulés dans les médias officiels et indépendants d'un certain nombre de pays. Un article de l'édition égyptienne d'Al-Masry Al-Youm intitulé « L'Arménie, criminelle de guerre, refuse de fournir à l'Azerbaïdjan des cartes des zones minées » souligne que l'Arménie refuse de remettre à l'Azerbaïdjan des champs de mines du Karabagh. C’est ici qu’à la suite des explosions de mines terrestres, des civils perdent leur vie, tandis que la communauté internationale reste silencieuse.
Par ailleurs, le portail français Mediapart a publié un article du journaliste Henri Fourcadis intitulé « L’Arménie refuse de dire où sont les mines au mépris du droit international ». L'article insiste que l'Arménie doit échanger les cartes de champs de mines dans les territoires azerbaÏdjanais libérés. Il est noté que l'Arménie doit cesser ce comportement meurtrier et communiquer l'emplacement des territoires minés. Selon l'auteur, de nombreuses organisations non gouvernementales ont confirmé que l'Arménie a utilisé des bombes à fragmentation et d'autres armes interdites pendant la guerre de 44 jours.
L'article considère ce refus de l'Arménie de fournir des cartes des zones minées comme une violation flagrante des Conventions de Genève. Il est indiqué que les usages et la pratique de la guerre entrainent donc une obligation pour l’État perdant un conflit, de communiquer l’emplacement des mines antipersonnel, tandis que l'Arménie refuse de le faire et met en danger des vies humaines.
Les organisations internationales doivent exercer une pression concrète sur l'Arménie
Dans ce contexte, un grand nombre d'articles ont été publiés dans les médias de Turquie, de Russie, d'Ouzbékistan, d'Ukraine et de Moldavie. Chacun de ces articles lance ouvertement un appel à l'Arménie. Mais tout cela ne suffit pas pour que l'Arménie se remette sur la bonne voie. Par conséquent, la communauté mondiale - organisations internationales et pays influents - doit exercer une pression concrète sur l'Arménie ou lui imposer des sanctions. Sinon, la vie de dizaines de civils innocents continuera d'être menacée par les intentions néfastes de l'Arménie.
Donc, étant donné le danger qui existe dans les territoires azerbaÏdjanais désormais libérés, il n'est pas recommandé de s'y rendre sans une autorisation appropriée et un déminage complet des mines et autres explosifs.