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ATTAL DÉMISSIONNE MAIS RESTE À LA TÊTE DU GOUVERNEMENT INTÉRIMAIRE

16 Juillet 2024 19:48 (UTC+01:00)
ATTAL DÉMISSIONNE MAIS RESTE À LA TÊTE DU GOUVERNEMENT INTÉRIMAIRE
ATTAL DÉMISSIONNE MAIS RESTE À LA TÊTE DU GOUVERNEMENT INTÉRIMAIRE

Paris / La Gazette

Le Premier ministre français Gabriel Attal a démissionné mardi, mais le président Emmanuel Macron le maintient à la tête du gouvernement intérimaire alors que le pays se prépare à accueillir les Jeux olympiques à la fin du mois de juillet.

La présidence française a déclaré dans un communiqué que Emmanuel Macron avait « accepté » la démission du Premier ministre Gabriel Attal et d'autres ministres mardi. M. Attal et d'autres membres du gouvernement doivent « gérer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un nouveau gouvernement », selon le communiqué.

Il n'y a pas de calendrier précis pour la nomination d'un nouveau Premier ministre par Macron, suite aux élections législatives de ce mois-ci qui ont laissé l'Assemblée nationale sans bloc politique dominant au pouvoir, pour la première fois dans l'histoire de la France après la Seconde Guerre mondiale.

Le gouvernement intérimaire dirigé par M. Attal se contentera de gérer les affaires courantes.

La session d'ouverture de l'Assemblée nationale est prévue pour jeudi.

La France est au bord de la paralysie gouvernementale depuis que les élections à l'Assemblée nationale au début du mois ont abouti à une scission entre les trois principaux groupes politiques : la coalition de gauche du Nouveau Front populaire, les alliés centristes du président Macron et le Rassemblement national d'extrême droite de Marine Le Pen.

Le nouveau Front populaire a remporté le plus grand nombre de sièges, mais il est loin d'avoir la majorité absolue nécessaire pour gouverner seul.

Les trois principaux partis de la coalition de gauche, la France insoumise (gauche dure), les socialistes et les Verts, ont exhorté le président à se tourner vers eux pour former le nouveau gouvernement, mais leurs discussions internes se sont transformées en un conflit acharné sur le choix du Premier ministre.

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