MACRON ET SCHOLZ PRÔNENT L'UNITÉ EUROPÉENNE SUR FOND DE MENACES COMMERCIALES AMÉRICAINES
Paris / La Gazette
Le 22 janvier, le chancelier allemand Olaf Scholz a rencontré le président français Emmanuel Macron à Paris, marquant un moment crucial pour l'unité européenne au milieu des tensions mondiales croissantes.
Les deux dirigeants ont discuté des stratégies pour contrer les perturbations potentielles des relations transatlantiques, Scholz soulignant la nécessité d'une « réponse forte et coordonnée » face aux menaces tarifaires imminentes des États-Unis sur les exportations européennes.
Emmanuel Macron a fait écho à ce sentiment, déclarant : « L'Europe doit se tenir ensemble et agir rapidement pour protéger sa souveraineté économique. »
La réunion survient alors que l'Europe se prépare à d'éventuelles répercussions des changements de politiques américaines, en particulier sous la rhétorique de Donald Trump sur le commerce et les alliances.
Donald Trump a officiellement pris ses fonctions en tant que 47e président des États-Unis, suscitant des réactions variées de la part des dirigeants et des politiciens du monde entier. Alors que certains ont présenté leurs félicitations et exprimé des espoirs de coopération, d'autres ont exprimé des inquiétudes concernant d'éventuels changements de politique.
La Chine a exprimé sa volonté de s'engager avec les États-Unis pour résoudre les différends commerciaux en cours. Le président Trump a précédemment menacé d'imposer de nouveaux tarifs sur les marchandises chinoises, augmentant les tensions économiques. Guo Jiakun, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a assué : « Pékin est prêt à renforcer le dialogue et la communication avec les États-Unis, à gérer correctement les différences et à élargir la coopération mutuellement bénéfique. »
Le président russe Vladimir Poutine a souligné la volonté de Moscou de rétablir les relations avec Washington. « Nous accueillons les déclarations de l'équipe de Trump sur leur désir de rétablir des contacts directs avec la Russie, qui ont été interrompus sans notre faute par l'administration sortante », a indiqué M. Poutine dans une allocution vidéo. Il a également salué l'engagement de D. Trump à éviter les conflits mondiaux, notant : « Nous accueillons certainement une telle approche. »
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a reconnu le potentiel d'une collaboration accrue en matière de défense sous la direction du président Trump. Écrivant sur X, il a déclaré : « Ensemble, nous pouvons atteindre la paix par la force – par l'OTAN ! » M. Rutte a également souligné l'objectif de l'alliance d'accélérer les dépenses et la production de défense.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exprimé sa confiance dans le renforcement de l'alliance entre les États-Unis et Israël. « Les meilleurs jours de notre alliance sont encore à venir », a-t-il déclaré. M. Netanyahu a crédité le président Trump pour ses efforts visant à obtenir la libération des captifs israéliens de Gaza et a souligné les plans pour contrer l'influence de l'Iran dans la région. « J'ai hâte de travailler avec lui pour détruire les capacités militaires du Hamas et mettre fin à son règne politique à Gaza », a-t-il ajouté.
En revanche, le président palestinien Mahmoud Abbas s'est concentré sur les efforts de paix. « La Palestine est prête à travailler avec Trump pour parvenir à la paix pendant son mandat, guidée par la solution à deux États basée sur la légitimité internationale », a déclaré M. Abbas, cité par l'agence de presse Wafa. Il a réitéré une vision de coexistence, avec la Palestine et Israël « vivant côte à côte en paix et en sécurité ».
Ahmed al-Sharaa, le leader de facto de la Syrie, a exprimé son optimisme quant aux relations futures. « Nous sommes convaincus qu'il est le leader capable d'apporter la paix au Moyen-Orient et de restaurer la stabilité dans la région », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné l'importance de maintenir des liens solides avec les États-Unis. « L'objectif de la politique allemande avec son allié le plus proche est toujours une bonne relation transatlantique », a affirmé O. Scholz.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a considéré l'inauguration comme un moment de changement. « Aujourd'hui est un jour de changement et aussi un jour d'espoir pour la résolution de nombreux problèmes, y compris les défis mondiaux », a-t-il déclaré.
Alors que le président Trump commence son mandat, la communauté internationale observe de près, naviguant entre anticipation et appréhension concernant les politiques de son administration.
