FIN DU TRANSIT DE GAZ RUSSE VERS L’EUROPE VIA L’UKRAINE : LA COMMISSION EUROPÉENNE CONFIRME LA STABILITÉ DE L'APPROVISIONNEMENT
Paris / La Gazette
La cessation du transit de gaz de la Russie à travers l'Ukraine n'a pas posé de menace significative à l'approvisionnement en gaz de l'Union européenne, a estimé la porte-parole de la Commission européenne, Anna-Kaisa Itkonen.
Lors d'un point de presse à Bruxelles, Mme Itkonen a rassuré le public en affirmant que la cessation de l'accord de transit, qui est entrée en vigueur le 31 décembre 2024, n'avait pas perturbé la sécurité énergétique de l'UE.
"Il a été conclu qu'il n'y a pas de problèmes de sécurité d'approvisionnement. Il n'y a pas de raison de s'inquiéter pour l'Union européenne suite à la résiliation de cet accord de transit", a-t-elle souligné.
La Commission européenne se préparait à cette éventualité depuis plus d'un an, en collaboration avec les États membres de l'UE et l'Ukraine, selon la porte-parole.
La décision de mettre fin à l'accord de transit avait été anticipée, et il n'y a eu aucune augmentation notable des prix du gaz. Mme Itkonen a souligné que le marché du gaz de l'UE était déjà intégré au moment où l'accord a pris fin. "Il n'y a pas d'augmentation des prix à la fin de l'année", a-t-elle ajouté.
Bien que la Commission européenne ne s'engage pas directement sur le marché du gaz, Mme Itkonen a souligné que les indicateurs fondamentaux du marché, y compris la demande et les niveaux de stockage, restent stables. "La demande reste stable et les niveaux de stockage sont satisfaisants", a-t-elle affirmé.
La Commission européenne continue de surveiller la situation de l'approvisionnement en gaz et les prix du gaz en étroite coopération avec les États membres de l'UE.
Le 1er janvier, le gaz russe a cessé de circuler vers les États membres de l'UE via l'Ukraine après l'expiration d'un accord de cinq ans, marquant la fin d'un arrangement de plusieurs décennies.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a clamé que son pays ne permettrait pas à la Russie de "gagner des milliards supplémentaires sur notre sang".
Le gouvernement polonais a quant à lui fait valoir que la coupure était "une autre victoire" contre Moscou. La Commission européenne a déclaré que l'UE s'était préparée au changement et que la plupart des États pouvaient faire face. La Moldavie, qui n'est pas dans l'UE, souffre déjà de pénuries.