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LE CHANCELIER ALLEMAND SCHOLZ RENCONTRERA LE PRÉSIDENT TURC À ISTANBUL LA SEMAINE PROCHAINE

11 Octobre 2024 18:14 (UTC+01:00)
LE CHANCELIER ALLEMAND SCHOLZ RENCONTRERA LE PRÉSIDENT TURC À ISTANBUL LA SEMAINE PROCHAINE
LE CHANCELIER ALLEMAND SCHOLZ RENCONTRERA LE PRÉSIDENT TURC À ISTANBUL LA SEMAINE PROCHAINE

Paris / La Gazette

Le chancelier allemand Olaf Scholz rencontrera le président Recep Tayyip Erdogan à Istanbul le week-end prochain, a annoncé vendredi le porte-parole adjoint du gouvernement allemand Wolfgang Buchner.

Les deux dirigeants tiendront une conférence de presse à l'issue de leur rencontre, a déclaré M. Buchner aux journalistes à Berlin.

M. Buchner a précisé qu'il ne pouvait pas donner plus de détails sur le contenu de la réunion, mais a indiqué que la guerre en Ukraine et la situation au Moyen-Orient, ainsi que les migrations, les relations bilatérales et les politiques économiques, devraient être à l'ordre du jour.

Il a ajouté que la guerre en Ukraine serait un sujet important lors de la visite, soulignant le rôle de la Turquie en tant que "partenaire important" dans ce domaine.

Interrogé sur l'attitude du gouvernement allemand à l'égard de la vente de quelque 40 avions de combat Eurofighter à la Turquie, qui fait l'objet d'un long débat, M. Buchner a insisté sur le fait qu'il n'était pas en mesure de révéler quoi que ce soit à ce sujet.

Ankara attend des "signaux positifs de la part de l'Allemagne" sur la vente, ont déclaré des sources diplomatiques jeudi, ajoutant que des "discussions techniques" étaient toujours en cours.

La Turquie espère renforcer ses capacités de défense avec 40 Eurofighter Typhoons. L'Allemagne est impliquée dans la production des Eurofighter et l'approbation de Berlin est nécessaire pour un accord d'exportation.

Berlin et Ankara sont également en désaccord sur la guerre d'Israël contre Gaza.

Le président Erdogan est un critique virulent d'Israël et qualifie souvent sa campagne brutale à Gaza de "génocide", tandis que le gouvernement allemand, malgré la pression croissante de l'opinion publique, reste l'un des plus fervents soutiens d'Israël. M. Scholz a martelé à plusieurs reprises que son pays avait une responsabilité particulière à l'égard d'Israël en raison de son passé nazi.

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