L'UNION EUROPÉENNE APPROUVE UN NOUVEAU PROGRAMME D'AIDE À L'UKRAINE D'UN MONTANT DE 54 MILLIARDS DE DOLLARS
Paris / La Gazette
Les 27 pays de l'Union européenne se sont mis d'accord sur un programme d'aide supplémentaire de 50 milliards d'euros (54 milliards de dollars) pour l'Ukraine, malgré les menaces de la Hongrie d'opposer son veto.
"Nous avons conclu un accord", a écrit le président du Conseil européen, Charles Michel, dans un message posté sur X jeudi, à peine une heure après le début d'un sommet extraordinaire des dirigeants de l'UE à Bruxelles.
M. Michel a déclaré que cette décision "garantit un financement stable, à long terme et prévisible pour l'Ukraine" et démontre que "l'UE prend l'initiative et la responsabilité de soutenir l'Ukraine ; nous savons ce qui est en jeu".
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a estimé que l'approbation du programme d'aide par l'UE renforcerait la stabilité économique et financière à long terme, alors que la guerre avec la Russie entre dans sa troisième année.
"Il est très important que la décision ait été prise par les 27 dirigeants, ce qui prouve une fois de plus la forte unité de l'UE", a-t-il posté sur X.
Ces derniers mois, l'Ukraine s'est montrée de plus en plus désespérée à l'idée d'obtenir un financement de la part des pays occidentaux, les retards politiques concernant l'aide des États-Unis et de l'UE renforçant la confiance des Russes dans une guerre qui s'enlise.
En décembre, l'Union européenne s'est mise d'accord sur le dernier programme d'aide, qui s'étendra jusqu'en 2027, et a décidé de faire de l'Ukraine un candidat à l'adhésion à l'UE, ce que le Premier ministre hongrois Viktor Orban a accepté à contrecœur.
Toutefois, M. Orban, qui entretient des liens étroits avec le président russe Vladimir Poutine, s'est montré furieux de la décision de la Commission européenne de bloquer l'accès de son gouvernement à certains fonds de l'Union, et ce en raison de craintes concernant d'éventuelles menaces pour le budget de l'UE de la part de la Hongrie.
En réponse à ce refus, M. Orban a opposé son veto à plusieurs dossiers au sein de l'UE.
