Les États-Unis veulent être unis à leurs alliés européens pour garantir un approvisionnement en gaz sûr cet hiver
Paris / Lagazetteaz
Selon les déclarations de Jennifer Granholm, la secrétaire américaine à l'Énergie, lors du briefing spécial « Les États-Unis veulent être unis avec leurs alliés européens pour assurer un approvisionnement en gaz sûr cet hiver ».
« La hausse des prix du gaz a soulevé de sérieuses inquiétudes et des questions sur la fiabilité de l'approvisionnement et de la sécurité en Europe, et à travers les administrations, les États-Unis ont été clairs sur le fait que nous, ainsi que nos partenaires, devons être prêts à continuer à faire face à des acteurs qui pourraient manipuler l'approvisionnement à leur avantage. Nous voulons être unis avec nos alliés européens pour garantir un approvisionnement en gaz solide et sûr pour cet hiver, même si nous voulons continuer à investir et à nous associer à des solutions énergétiques, qui aident à diversifier. Évidemment, c'est un peu plus long que prévu, et nous devons continuer à le faire de manière agressive. Mais il est clair que nous voulons tous avoir un œil sur la question de la manipulation des prix du gaz par la thésaurisation ou l'incapacité à produire un approvisionnement adéquat. Nous examinons donc cette question très sérieusement et nous sommes unis avec nos alliés européens pour garantir un approvisionnement en gaz adéquat et abordable pour cet hiver » , a-t-elle noté.
La secrétaire américaine à l'Énergie a souligné que nous sommes dans une situation de crise.
« Le président J. Biden a déclaré hier, à l'Assemblée générale des Nations unies, que nous nous approchons rapidement d'un point de non-retour. Vous avez vu des incendies de forêt explosifs en Grèce, en Californie et en Sibérie, et sur tous les continents, ces vagues de chaleur sont incessantes et ne font qu'empirer. Et comme l'a prévenu Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), si nous ne réduisons pas rapidement les émissions, ces phénomènes météorologiques extrêmes continueront à s'aggraver. Nous devons donc tous agir, et nous devons agir avec urgence, et nous devons agir avec ambition. Mais c'est aussi un moment d'opportunité. La crise offre en fait une opportunité de marché pour les technologies de réduction du carbone. Tous ces pays ont signé les accords de Paris et pris des engagements agressifs et ambitieux, et cela nécessite des produits qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre. Ces technologies représenteront donc un marché de 23 000 milliards de dollars d'ici la fin de la décennie. C'est un potentiel énorme pour les pays des deux côtés de l’Atlantique », a affirmé La secrétaire américaine à l'Énergie.
