LES PRIX DU PÉTROLE FRÔLENT LEUR PLUS HAUT NIVEAU EN UNE SEMAINE SUR FOND DE PERTURBATIONS DE L'APPROVISIONNEMENT RUSSE
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Paris / La Gazette
Les prix du pétrole sont restés proches de leur plus haut niveau en une semaine le 19 février, les inquiétudes concernant les perturbations de l'offre en Russie et aux États-Unis continuant à stimuler le marché. Les opérateurs surveillent également de près les développements concernant l'allègement potentiel des sanctions, alors que Washington tente de négocier un accord de paix entre la Russie et l'Ukraine.
Le baril de Brent s'est établi à 76,04 dollars, en hausse de 20 cents (0,3 %), tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) a clôturé à 72,25 dollars, en hausse de 40 cents (0,6 %). Les deux indices ont atteint leur plus haut niveau depuis le 11 février.
Les analystes du marché évaluent plusieurs facteurs clés affectant les prix du brut, notamment les risques géopolitiques en Russie, en Iran et la stratégie d'approvisionnement de l'OPEP.
Les inquiétudes concernant l'offre ont été renforcées après qu'une attaque de drone ukrainien contre une installation pétrolière russe a entraîné une réduction de 30 à 40 % des flux de pétrole du Consortium de l'oléoduc caspien (CPC), ce qui se traduit par une perte potentielle d'approvisionnement du marché de 380 000 barils par jour.
Malgré les spéculations sur un accord entre la Russie et l'Ukraine négocié par les États-Unis, les analystes de Goldman Sachs estiment que la levée des sanctions contre la Russie n'est pas susceptible d'augmenter de manière significative les flux de pétrole, selon Reuters. Ils affirment que la production de brut russe est actuellement limitée par l'objectif de production de l'OPEP+ de neuf millions de barils par jour, plutôt que par les sanctions occidentales, qui ont un impact sur les lieux de vente du pétrole russe plutôt que sur les volumes d'exportation totaux