LE PLUS GRAND FONDS D'INVESTISSEMENT DU MONDE AFFICHE UN BÉNÉFICE RECORD DE 222 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2024
Paris / La Gazette
Le fonds souverain de la Norvège, le plus grand au monde, a annoncé mercredi un bénéfice annuel record de 2,51 trillions de couronnes (222 milliards de dollars), soutenu par le boom des actions technologiques de l'année dernière.
C'était la deuxième année consécutive de bénéfices annuels records, battant les 2,2 trillions de couronnes gagnés en 2023. La valeur totale du fonds a atteint 1,75 trillion de dollars à la fin de 2024.
« Les actions technologiques américaines en particulier ont très bien performé », a déclaré Nicolai Tangen, PDG de Norges Bank Investment Management (NBIM), l'opérateur du fonds, dans un communiqué.
Le fonds, qui investit les revenus de l'État norvégien provenant de la production de pétrole et de gaz, est l'un des plus grands investisseurs au monde, possédant en moyenne 1,5 % de toutes les actions cotées en bourse dans le monde.
Il investit également dans des obligations, des biens immobiliers et des actifs d'énergie renouvelable.
Neuf des dix plus grandes participations en actions du fonds à la fin de 2024 étaient des entreprises technologiques, les trois premières étant Apple, Microsoft et Nvidia.
Le rendement du fonds en 2024 s'est établi à 13 % pour l'année, soit 0,45 point de pourcentage de moins que le rendement de son indice de référence.
Les entrées de l'État norvégien dans le fonds en 2024 s'élevaient à 402 milliards de couronnes, en deçà du record établi en 2022 avec près de 1,1 trillion de couronnes.
Le rendement des investissements en actions était de 18 % l'année dernière, les investissements à revenu fixe ont gagné 1 %, l'immobilier non coté a enregistré un rendement négatif de 1 % et les infrastructures d'énergie renouvelable non cotées ont eu un rendement de moins 10 %, a déclaré le NBIM.
À la fin de l'année, 71,4 % des actifs du fonds étaient alloués aux actions, contre 70,9 % en 2023, les obligations ont diminué à 26,6 % contre 27,1 %, l'immobilier non coté est tombé à 1,8 % contre 1,9 % et les infrastructures renouvelables représentaient 0,1 % des investissements, inchangé par rapport à l'année précédente.
