L'AIE PRÉVOIT UNE BAISSE DE LA PRODUCTION DE PÉTROLE DE L'OPEP+ JUSQU'EN 2025
Paris / La Gazette
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit que la production totale de l'OPEP+ sera en moyenne de 50,4 mb/j en 2024, avec une nouvelle baisse à 50,1 mb/j attendue en 2025.
Selon le rapport de l'agence, la production de pétrole brut de l'OPEP+ a chuté de 540 000 b/j en septembre, atteignant 40,92 mb/j. Cette baisse est due en grande partie à l'ampleur de la production de pétrole brut de l'OPEP+. Cette baisse est due en grande partie à la fermeture massive des champs pétroliers libyens dans un contexte d'instabilité politique. Dans le reste du bloc OPEP+, la production est restée stable ou a légèrement diminué, seuls l'Arabie saoudite et le Kazakhstan ayant enregistré des augmentations marginales.
La production du Kazakhstan a augmenté après la reprise des activités du champ pétrolier de Tengiz à la suite de travaux de maintenance, ajoutant 120 000 b/j d'un mois à l'autre. En revanche, la production de l'Irak a chuté de 120 000 b/j en septembre, ne parvenant pas à atteindre son quota de production OPEP+. Malgré les réductions supplémentaires annoncées par l'Irak, la Russie et le Kazakhstan, la production des 18 pays de l'OPEP+ soumis à des quotas a encore dépassé l'objectif implicite de 720 000 b/j, s'établissant à 33,7 mb/j.
Les 12 pays membres de l'OPEP ont vu leur production combinée baisser de 650 000 b/j en septembre, pour atteindre 26,72 mb/j, tandis que la production des 10 pays non membres de l'OPEP a légèrement augmenté de 120 000 b/j, pour atteindre 14,2 mb/j. Si l'on exclut les 660 000 b/j de production fermée de la Libye et les volumes de l'Iran et de la Russie, touchés par les sanctions, la capacité de réserve effective du bloc OPEP+ s'élevait à 5,6 mb/j.
Les principaux producteurs du Golfe ont largement maintenu une production stable en septembre. L'Arabie saoudite a augmenté sa production de près de 30 000 b/j, la portant ainsi à 9,04 mb/j. Les Émirats arabes unis ont quant à eux enregistré une légère baisse de leur production, à 3,26 mb/j, tout en restant 350 000 b/j au-dessus de leur objectif implicite. Le Koweït a maintenu son offre à 2,5 mb/j, y compris les contributions de la zone neutre, tandis que la production de brut d'Oman est restée stable à 760 000 b/j.
