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L'OMC REVOIT À LA HAUSSE SES PRÉVISIONS RELATIVES AU COMMERCE MONDIAL POUR 2024

10 Octobre 2024 21:31 (UTC+01:00)
L'OMC REVOIT À LA HAUSSE SES PRÉVISIONS RELATIVES AU COMMERCE MONDIAL POUR 2024
L'OMC REVOIT À LA HAUSSE SES PRÉVISIONS RELATIVES AU COMMERCE MONDIAL POUR 2024

Paris / La Gazette

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a légèrement revu à la hausse ses perspectives pour le commerce mondial de marchandises cette année, mais a averti jeudi que les tensions géopolitiques croissantes et l'incertitude quant à la politique économique posaient des risques "substantiels" pour ses prévisions.

L'OMC, dont le siège est à Genève, prévoit que le commerce mondial des marchandises augmentera de 2,7 % cette année, contre 2,6 % en avril. En revanche, elle prévoit une croissance de 3 % l'année prochaine, contre 3,3 % précédemment. L'année dernière, le volume du commerce mondial de marchandises a baissé de 1,1 %, sous l'effet d'une inflation élevée et de la hausse des taux d'intérêt.

L'organisation mondiale du commerce a averti que "la montée des tensions géopolitiques et l'incertitude accrue en matière de politique économique continuent de faire peser des risques substantiels sur les prévisions".

Il a néanmoins souligné que le commerce mondial de marchandises avait augmenté de 2,3 % en glissement annuel au cours des six premiers mois de l'année et que l'inflation avait suffisamment baissé au milieu de l'année pour que les banques centrales commencent à réduire leurs taux d'intérêt.

"Nous nous attendons à une reprise progressive du commerce mondial pour 2024, mais nous restons vigilants face à d'éventuels revers, en particulier l'escalade potentielle de conflits régionaux comme ceux du Moyen-Orient", a déclaré la directrice générale de l'OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, dans un communiqué.

"L'impact pourrait être le plus grave pour les pays directement concernés, mais il pourrait aussi affecter indirectement les coûts énergétiques mondiaux et les routes maritimes", a-t-elle expliqué.

L'OMC a ajouté qu'il existait "un potentiel limité de hausse" de ses prévisions si les réductions des taux d'intérêt dans les économies avancées alimentaient une croissance plus forte que prévu sans raviver l'inflation.

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