LES INVESTISSEMENTS MONDIAUX DANS LES ÉNERGIES PROPRES AUGMENTENT DE MANIÈRE SIGNIFICATIVE, AFFIRME L'AIE
Paris / La Gazette
Les discussions mondiales en amont du sommet sur le climat COP29 de cette année doivent trouver un moyen d'augmenter la part des investissements dans les énergies propres dans les économies émergentes, qui est restée stable au cours des dix dernières années, a déclaré le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol, dans un entretien avec Bloomberg.
Les discussions sur l'augmentation des fonds destinés à aider les pays les plus pauvres à lutter contre le réchauffement climatique et sur la manière dont l'argent sera réparti entre eux sont toujours en cours, « avec des points de vue différents, voire opposés, sur le sujet », a-t-il fait remarquer.
Avant la COP29 qui se tiendra à Bakou, en Azerbaïdjan, en novembre, les pays élaborent les détails d'un nouvel objectif annuel de financement de la lutte contre le changement climatique, qui devrait s'élever au moins à des centaines de milliards de dollars. Le sujet est devenu controversé lors des sommets de l'ONU, étant donné qu'un précédent objectif de financement climatique fixé en 2009 pour fournir 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 aux nations les plus pauvres n'a été atteint qu'une seule fois, en 2022, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques.
M. Birol a reconnu que les investissements globaux dans les énergies propres augmentaient de manière significative, mais que le montant de l'argent destiné aux pays émergents et en développement était resté stable à 15 % du montant total depuis 2015. Il s'agit actuellement d'environ 250 milliards de dollars.
« C'est donc, à mon avis, la ligne de faille de notre parcours pour atteindre notre objectif climatique », a-t-il estimé. « Ce sera le sujet clé de nos dialogues de haut niveau avec nos collègues d'Azerbaïdjan et des autres pays », a poursuivi le chef de l'AIE.
