LES ÉTATS-UNIS ENREGISTRENT UN NIVEAU RECORD DE CONSOMMATION DE GAZ EN JANVIER 2024
Paris / La Gazette
La demande de gaz aux États-Unis en janvier 2024 s'élevait à 118 milliards de pieds cubes par jour (Gpc/j).
Selon l'Administration américaine d'information sur l'énergie (EIA), il s'agit d'un niveau de consommation de gaz naturel record, le plus élevé jamais enregistré au cours d'un mois.
La consommation combinée de gaz naturel dans les secteurs résidentiel et commercial en janvier s'est élevée en moyenne à 46 Gpi3/j, dépassant de 4 Gpi3/j la consommation de janvier 2023. En outre, la consommation de gaz naturel pour la production d'électricité a connu une augmentation notable de 5 Gpi3/j par rapport à l'année précédente, atteignant un nouveau record de près de 37 Gpi3/j en janvier.
Malgré une brève vague de froid qui a momentanément fait grimper les prix du gaz naturel, le prix au comptant Henry Hub est resté inférieur à 3 dollars par million d'unités thermiques britanniques (MMBtu) pendant la majeure partie du mois de janvier, ce qui a entraîné une dépendance accrue à l'égard du gaz naturel pour la production d'électricité, a noté l'EIA.
Ainsi, l'agence prévoit une légère augmentation de la consommation de gaz naturel dans les secteurs résidentiel et commercial aux États-Unis pour 2024, avec une moyenne d'environ 22 milliards de pieds cubes par jour.
La demande maximale de gaz naturel dans ces secteurs se produit généralement pendant les mois d'hiver, principalement en raison de l'augmentation des besoins en chauffage des locaux. Cependant, les projections de l'EIA pour février et mars 2024 indiquent une consommation de gaz naturel inférieure à la moyenne en raison de conditions météorologiques plus clémentes, caractérisées par 4 % de degrés-jours de chauffage (DJC) en moins par rapport à la moyenne décennale précédente (2014-2023) pour ces deux mois. Il convient de noter que d'éventuelles tempêtes hivernales pourraient avoir un impact significatif sur les habitudes de consommation.
En outre, l'agence prévoit une diminution des exportations de gaz naturel en février par rapport à janvier. Cette baisse est attribuée à une panne partielle de l'installation GNL de Freeport qui a commencé vers la fin du mois de janvier et qui devrait durer environ un mois, ce qui affectera les volumes d'exportation globaux au cours de cette période.
