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Paris / La Gazette

Le propriétaire indien du constructeur automobile Jaguar Land Rover est sur le point de choisir la Grande-Bretagne plutôt que l'Espagne pour l'implantation d'une gigantesque usine de batteries employant jusqu'à 9.000 personnes, a rapporté la BBC.

La BBC, citant des sources au fait du dossier, a ajouté que le patron de Tata Motors, propriétaire de JLR, devrait se rendre en Grande-Bretagne la semaine prochaine pour finaliser l'accord et rencontrer le Premier ministre Rishi Sunak.

L'usine sera construite dans le Somerset, dans le sud-ouest de l'Angleterre, après que le site ait battu la concurrence de l'Espagne, selon le rapport.

L'accord n'a pas encore été signé, mais des préparatifs sont en cours sur la manière de présenter l'accord, ont déclaré les sources à la BBC.

Le gouvernement britannique n'a pas répondu à une demande de commentaire.

Le Financial Times avait rapporté en début d'année que Tata avait demandé 500 millions de livres (603 millions de dollars) à Londres pour l'aider à construire l'usine dans le Somerset.

Le groupe de campagne environnementale Greenpeace a salué le rapport de mercredi.

« L'obtention de cette énorme usine était essentielle pour garantir que le Royaume-Uni dispose toujours d'un secteur de construction automobile à l'avenir », a estimé Doug Parr, directeur de la politique britannique de Greenpeace.

Et d'ajouter: « Mais les milliers d'emplois qu'elle créera démontrent les avantages considérables qui découlent de l'investissement dans les technologies vertes locales ».

Le Royaume-Uni prévoit d'interdire la vente de nouvelles voitures diesel et à essence très polluantes à partir de 2030, ce qui obligera le secteur de la construction automobile à passer à la production de véhicules électriques.

Cet objectif s'inscrit dans le cadre de l'objectif qu'elle s'est fixé de longue date de parvenir à des émissions nettes de carbone nulles d'ici à 2050, afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique.