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L’ICESCO LANCE UN PROJET DE SOUTIEN ÉDUCATIF AUX FILLES DÉPLACÉES AU BURKINA FASO

23 Février 2025 17:00 (UTC+01:00)
L’ICESCO LANCE UN PROJET DE SOUTIEN ÉDUCATIF AUX FILLES DÉPLACÉES AU BURKINA FASO
L’ICESCO LANCE UN PROJET DE SOUTIEN ÉDUCATIF AUX FILLES DÉPLACÉES AU BURKINA FASO

Paris / La Gazette

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a lancé son projet « Soutien éducatif et social aux filles déplacées internes et des internats » au Burkina Faso, en collaboration avec la Commission nationale burkinabé pour l’UNESCO et financé par la Fondation Heydar Aliyev de la République d’Azerbaïdjan, dans le but de promouvoir l’éducation et l’autonomisation des filles, selon l’ICESCO.

Le projet vise à fournir les ressources éducatives de base, le conseil et la formation aux compétences pratiques aux filles déplacées et en difficulté économique au Burkina Faso, afin de faire progresser leur éducation et de développer le système éducatif burkinabé.

La cérémonie de lancement officiel du projet a eu lieu le mardi 18 février 2025 à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, en présence de la délégation de l’ICESCO composée de Dr Haddy Jatou Say, Cheffe du Secteur de l’Éducation, Anar Karimov, Chef du Secteur des Partenariats et de la Coopération internationale, et Faizah Alaoui, experte au Secteur de l’Éducation en charge du projet, ainsi que de hauts responsables burkinabés, de professionnels de l’éducation et de représentants de la société civile.

Lors de la cérémonie, une présentation détaillée du projet et de ses objectifs, qui sont d’améliorer les résultats scolaires, de créer des environnements d’apprentissage sûrs et de doter les filles de compétences en leadership et en informatique, a été faite.

Dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture, Dr Haddy Jatou Say a réitéré le ferme engagement de l’ICESCO à promouvoir l’éducation inclusive et a salué la contribution de la Fondation Heydar Aliyev, arguant que l’initiative permettra non seulement d’améliorer les résultats scolaires des jeunes filles, mais aussi de les doter des compétences et de la confiance nécessaires pour devenir de futures leaders.

Anar Karimov a quant à lui souligné l’importance de l’éducation en tant que moteur de la transformation sociale et du développement durable, et reconnu que le projet vise à lever les obstacles à l’éducation des filles en créant des environnements d’apprentissage sûrs et inclusifs dans les villes de Kaya, Ouahigouya, Gaoua et Banfora.

Il a également insisté sur la nécessité de garantir la réussite et la durabilité du projet dans le cadre des politiques éducatives du Burkina Faso, car une fille instruite est un catalyseur de changement dans sa communauté et bien au-delà.

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