L'ARMÉNIE SE FÉLICITE DE SES ACCORDS SUR LES ACHATS D'ARMES

Paris / La Gazette
Le président de l'Assemblée nationale arménienne, Alen Simonyan, a salué les récentes achats d'armes par l'Arménie auprès de pays non membres de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSE) et l'activité des observateurs européens à sa frontière avec l'Azerbaïdjan comme une réalisation diplomatique significative.
Alen Simonyan a présenté la décision comme un grand succès pour la politique étrangère de l'Arménie.
« N'est-ce pas un succès que, même si nous sommes membres de l'OTSC, d'autres pays continuent de nous vendre des armes ? N'est-ce pas un succès que la mission civile internationale soit stationnée le long de nos frontières, ce qui renforce la sécurité de l'Arménie ? », s'est interrogé A. Simonyan devant les journalistes, en soulignant l'importance des relations internationales de son pays.
Il a expliqué en outre que l'aspect international de la stratégie de l'Arménie est l'un de ses plus réussis.
« C'est sans précédent qu'un État membre de l'OTSC reçoive des armes—ou même une seule balle—d'un pays en dehors de cette organisation. Ce n'est pas seulement une fourniture, c'est un message politique. Peu importe ce qui est exactement livré ; ce qui compte, c'est l'acte lui-même », a-t-il loué.
Ces derniers mois, il a été rapporté que l'Arménie a acheté des armes à des pays comme l'Inde et la France. Ces transactions ont attiré l'attention en raison du pivot stratégique de l'Arménie loin des alliances de l'OTSC, notamment suite à des relations tendues avec la Russie et l'organisation.
L'Arménie a à plusieurs reprises accusé la Russie et l'OTSC de ne pas respecter leurs engagements en matière de sécurité. En septembre 2024, le Premier ministre arménien Nikol Pachinyan a qualifié l'OTSC de « menace pour la sécurité » de l'Arménie, affirmant que le pays avait franchi le point de non-retour dans sa relation avec l'organisation.
En réponse, le Kremlin a réaffirmé que le but de l'OTSC est de protéger la souveraineté de ses États membres et ne constitue aucune menace. Les responsables russes ont également souligné que la suspension de la participation de l'Arménie était principalement influencée par les actions des pays occidentaux.