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L'AMBASSADRICE AMÉRICAINE EST PRÉOCCUPÉE PAR LE FAIT QUE LES AUTORITÉS GÉORGIENNES QUALIFIENT LES ÉTATS-UNIS ET L'UE D'ENNEMIS

19 Juin 2024 10:55 (UTC+01:00)
L'AMBASSADRICE AMÉRICAINE EST PRÉOCCUPÉE PAR LE FAIT QUE LES AUTORITÉS GÉORGIENNES QUALIFIENT LES ÉTATS-UNIS ET L'UE D'ENNEMIS
L'AMBASSADRICE AMÉRICAINE EST PRÉOCCUPÉE PAR LE FAIT QUE LES AUTORITÉS GÉORGIENNES QUALIFIENT LES ÉTATS-UNIS ET L'UE D'ENNEMIS

Paris / La Gazette

L'ambassadrice américaine en Géorgie, Robin Dunigan, s'est dite préoccupée par le partenariat tendu entre les États-Unis et la Géorgie, soulignant que certains responsables géorgiens ont dépeint les États-Unis et l'UE comme des ennemis.

Dans une interview accordée à la presse géorgienne, Mme Dunigan a souligné le vaste réseau de partenariats que les États-Unis ont cultivé en Géorgie et qui englobe divers domaines d'assistance.

"Nous avons établi un partenariat important dans ce pays, et le secrétaire d'État Blinken a clairement indiqué que toute cette assistance était malheureusement menacée. Nous ne voulons pas que cela se produise. Toutefois, le maintien d'un partenariat solide devient très difficile si certains membres des autorités géorgiennes nous considèrent comme des ennemis", s'est lamentée Mme Dunigan.

Elle a souligné les efforts de collaboration entre les États-Unis et l'UE pour soutenir divers secteurs en Géorgie, tels que l'aide aux personnes handicapées, aux familles d'enfants atteints du syndrome de Down, au personnel hospitalier et aux écoles dans les communautés minoritaires. Mme Dunigan a également souligné les contributions des États-Unis aux forces de défense de la Géorgie, à la formation et à l'équipement des garde-côtes, ainsi qu'au développement du système d'irrigation.

Auparavant, le secrétaire d'État américain Antony Blinken avait annoncé un réexamen complet de la coopération bilatérale avec la Géorgie à la suite de la promulgation de la loi géorgienne sur les "agents de l'étranger", qui prévoyait de nouvelles restrictions en matière de politique des visas. Le parti au pouvoir en Géorgie a réagi en critiquant la décision américaine, la qualifiant de sans précédent et d'incompatible avec l'esprit du partenariat stratégique. Le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, a ensuite reconnu la nécessité de réévaluer et de rétablir les relations entre les deux pays.

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