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L'AZERBAÏDJAN, PAYS HÔTE DE LA COP29, QUALIFIE LE PÉTROLE ET LE GAZ DE "DON DE DIEU"

12 Novembre 2024 16:11 (UTC+01:00)
L'AZERBAÏDJAN, PAYS HÔTE DE LA COP29, QUALIFIE LE PÉTROLE ET LE GAZ DE "DON DE DIEU"
L'AZERBAÏDJAN, PAYS HÔTE DE LA COP29, QUALIFIE LE PÉTROLE ET LE GAZ DE "DON DE DIEU"

Paris / La Gazette

Le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliyev a qualifié le pétrole et le gaz de « don de Dieu » en accueillant les délégués au sommet sur le climat COP29.

Le dirigeant de la nation caucasienne a lancé cet appel alors qu'il s'opposait aux critiques concernant les exportations de pétrole et de gaz de son pays.

M. Aliyev a affirmé que l'Azerbaïdjan avait fait l'objet d'une « campagne de calomnie et de chantage » dans le cadre des appels au boycott du sommet en raison de sa dépendance à l'égard des combustibles fossiles.

Il a accusé les « faux médias » occidentaux, notamment américains, et les organisations environnementales de mener cette campagne.

Le président Aliyev a affirmé, comme il l'avait fait dans les mois précédant le sommet, que les nations ne devraient pas être jugées en fonction de leurs ressources naturelles et de la manière dont elles les utilisent.

« Citez-moi quand je dis que c'est un don de Dieu, et je veux le répéter aujourd'hui devant cette audience », a estimé M. Aliyev, qui avait déjà utilisé une formule similaire en avril.

Le président a martelé que les dizaines de milliers de participants inscrits au sommet, parmi lesquels de nombreux chefs d'État, sont une « mauvaise nouvelle » pour les critiques.

« Les médias de fake news du pays qui est le premier producteur de pétrole et de gaz au monde et produit 30 fois plus de pétrole qu'Azerbaïdjan, nous appellent 'pétro-État », a insisté M. Aliyev. « Ils feraient mieux de se regarder eux-mêmes. »

Le président a répété les accusations d'hypocrisie contre les critiques en Occident, qu'il a souligné continuer à acheter du gaz azerbaïdjanais.

L'Europe a augmenté ses achats dans le but de réduire sa dépendance aux approvisionnements russes, afin de renforcer la sécurité énergétique et de limiter le financement de la machine de guerre de Moscou.

Aucun pays ne devrait être blâmé « pour avoir mis des ressources naturelles sur le marché, car le marché en a besoin », a reconnu M. Aliyev.

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