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BAKOU, CAPITALE MONDIALE DE LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

17 Octobre 2024 07:56 (UTC+01:00)
BAKOU, CAPITALE MONDIALE DE LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
BAKOU, CAPITALE MONDIALE DE LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Paris / La Gazette

Dans moins d’un mois, la Cop29 se déroulera à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. Pour l’heure, les nations sont toujours divisées concernant le financement de l’aide climatique fixée à 100 milliards de dollars par an, jugée bien inférieur aux besoins réels estimés à 1000 milliards de dollars par an.

Cette Cop, qualifiée de “financière” aura pour principal enjeu d’obtenir des pays riches les plus responsables du réchauffement l’engagement d’augmenter substantiellement l’aide aux pays pauvres pour lutter contre le changement climatique.

Le montant actuel de l’aide climatique fixé à 100 milliards de dollars par an, qui expire en 2025, est considéré comme bien inférieur aux besoins. Le Climate Action Network, collectif d’ONG, a récemment estimé dans une lettre envoyée aux négociateurs qu’il faudrait “au moins 1000 milliards de dollars par an” de subventions. Mais les principaux donateurs, dont l’UE et les États-Unis, n’ont toujours pas indiqué le montant qu’ils étaient prêts à verser.

La Chine, aujourd’hui plus grand pollueur de la planète, verse déjà des fonds pour lutter contre le changement climatique, mais souhaite continuer à le faire sous ses propres conditions.

Face à l’impasse des premiers échanges, l’Azerbaïdjan a demandé aux producteurs de combustibles fossiles de réunir un milliard de dollars pour l’action climatique, promettant d’être le premier donateur.

Les efforts internationaux actuels visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre ne suffisent pas à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels, la limite la plus sûre fixée par l’accord de Paris.

« Nous nous dirigeons potentiellement vers un réchauffement climatique de 3 °C d’ici 2100 si nous poursuivons les politiques actuelles », avait indiqué en octobre Jim Skea, président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

Les pays en développement, principales victimes des catastrophes climatiques, souhaitent, outre l’augmentation des aides, que le nouvel accord couvre non seulement les technologies à faible émission de carbone et les mesures d’adaptation, mais aussi la reconstruction post-désastres, ce que les pays développés refusent.

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