L'ICESCO ADOPTE DES DOCUMENTS PERTINENTS CONCERNANT LE VANDALISME AU KARABAKH
Paris / La Gazette
La 12e session du Comité du patrimoine mondial islamique de l'ICESCO s'est tenue les 8 et 9 octobre à Shusha, capitale culturelle de l'Azerbaïdjan et de l'ensemble du monde islamique.
La session s'est poursuivie le 9 octobre. Au cours de la troisième session, diverses propositions d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial islamique ont été examinées.
À la fin de l'événement, la délégation de l'ICESCO a donné son avis sur les discussions et l'Azerbaïdjan a été félicité pour l'organisation d'un tel événement.
"Je suis très heureux de notre participation à l'événement consacré aux monuments historiques et culturels islamiques de la ville de Shusha. Nous exprimons notre gratitude à l'Azerbaïdjan pour l'organisation d'un événement aussi important", a déclaré le représentant de l'ICESCO, Bilel Shabbi.
"Nous sommes très heureux que l'Azerbaïdjan attache une telle importance aux monuments historiques et au patrimoine de la ville de Shusha. Je tiens à souligner que cet événement sera traditionnel. Nous soutenons les initiatives et les activités de l'Azerbaïdjan visant à restaurer les monuments historiques et à reconstruire les infrastructures de la ville", a-t-il ajouté.
Bilel Shabbi, qui a également partagé son point de vue sur le vandalisme arménien, a reconnu : "Nous avons vu les actes de vandalisme et de destruction commis dans la ville de Shusha, à Agdam et dans le Karabakh en général. Je tiens à souligner que nous avons déjà adopté des documents pertinents à ce sujet, qui visent à prévenir la destruction des monuments historiques et du patrimoine pendant et après la guerre et le conflit. Nous essayons d'aider les pays membres à faire en sorte que, lorsqu'ils seront confrontés à de telles situations, ils entreprennent plus rapidement les travaux de restauration des villes, des villages et des monuments historiques."
Après l'occupation des régions du Karabakh et du Zangazur oriental de l'Azerbaïdjan dans les années 1990, l'Arménie, parallèlement au nettoyage ethnique contre les Azerbaïdjanais, a procédé à des destructions massives et à des actes de vandalisme contre les monuments nationaux et historiques de ces régions. Ce n'est pas une coïncidence si, en 2020, lorsque Aghdam a été libéré de l'occupation arménienne, les représentants étrangers qui ont visité le Karabakh l'ont qualifié d'Hiroshima du Caucase du Sud. L'ampleur des destructions était telle qu'il était devenu impossible de restaurer de nombreux monuments historiques.
