LA PREMIÈRE MINISTRE ITALIENNE GIORGIA MELONI SE RENDRA AU KAZAKHSTAN POUR UNE VISITE OFFICIELLE

Paris / La Gazette
La Première ministre italienne Giorgia Meloni effectuera une visite officielle au Kazakhstan à l'invitation du président kazakh Kassym-Jomart Tokayev les 26 et 27 avril, a rapporté le service de presse la présidence kazakhe Akorda.
À Astana, les Parties devraient débattre des perspectives de développement du partenariat stratégique entre le Kazakhstan et l'Italie.
Rappelons que le premier sommet Asie centrale-Italie se tiendra à Astana le 27 avril.
Dans un contexte plus large, le prochain sommet marque un tournant dans l'engagement européen. Les États-Unis réduisant leur implication, notamment par des coupes dans l'USAID, l'UE voit une opportunité de combler le vide et d'affirmer son rôle d'acteur extérieur clé aux côtés de la Russie, de la Chine et de la Turquie.
L'Italie a approfondi ses relations avec le Kazakhstan, reconnaissant son importance stratégique en matière d'approvisionnement énergétique et de commerce. Les deux nations ont signé en 2024 des accords sur la diversification énergétique, les infrastructures et la transformation numérique. Notamment, le groupe italien Eni et le géant énergétique kazakh KazMunayGas se sont associés pour développer une centrale électrique hybride, renforçant ainsi l'engagement de l'Italie en faveur de l'énergie durable.
Le Kazakhstan est le principal partenaire commercial de l'Italie en Asie centrale, les échanges étant largement alimentés par les importations de pétrole et de gaz. Les entreprises italiennes ont étendu leur présence, en particulier dans le secteur de l'énergie. Au-delà du Kazakhstan, l'Italie s'engage également avec l'Ouzbékistan et le Kirghizstan, favorisant les échanges commerciaux, les investissements et les échanges culturels.
L'intérêt croissant de l'UE pour l'Asie centrale correspond à son besoin de sources d'énergie alternatives et de partenariats économiques accrus. Le sommet de Samarkand 2025 se concentrera sur la coopération énergétique, le commerce, la sécurité et la connectivité, en mettant l'accent sur des projets tels que le corridor médian et la route de transport transcaspienne.
Alors que les États-Unis réduisent leur engagement, l'UE est prête à renforcer son influence en Asie centrale. Le rôle croissant de l'Italie dans la région, notamment par le biais de collaborations économiques et énergétiques, reflète un effort européen plus large visant à établir des partenariats durables et à remodeler le paysage géopolitique.