Lagazette

Paris / La Gazette

Le Kazakhstan a commencé sa présidence à la Troisième Conférence des États Parties au Traité sur l'interdiction des armes nucléaires, selon le service de presse du ministère kazakh des Affaires étrangères.

Dans son allocution, le président de la conférence, Akan Rakhmetullin, premier vice-ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan, a rappelé qu'en dépit de la complexité de la situation internationale, le nombre de partisans de l'élimination totale des arsenaux nucléaires et de la création d'un monde exempt de menaces nucléaires ne cesse de croître. Il a noté que cette année marque le 80e anniversaire des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki et a souligné la conviction collective de la nécessité de prendre des mesures pour s'assurer qu'une telle tragédie ne se reproduise jamais.

Dans le cadre du traité, le Kazakhstan met particulièrement l'accent sur le soutien aux victimes des essais nucléaires, tant dans le pays que dans d'autres régions du monde. À cet égard, les efforts visant à créer un fonds international pour aider les personnes touchées et restaurer l'environnement ont été reconnus.

Izumi Nakamitsu, secrétaire général adjoint et haut représentant des Nations unies pour les affaires de désarmement, s'est félicité que le Kazakhstan ait pris la tête de la conférence, reconnaissant ainsi la contribution substantielle de ce pays au processus mondial de désarmement nucléaire.

Tout au long de la semaine, la conférence accueillera des débats thématiques auxquels participeront d'éminents experts internationaux en matière de désarmement nucléaire, ainsi que des discussions approfondies sur les orientations futures des travaux. Les débats impliqueront non seulement des représentants gouvernementaux, mais aussi des membres de la société civile, des organisations de jeunesse et des survivants des essais nucléaires de nombreux pays, dont le Kazakhstan.

À l'issue du forum, les participants prévoient d'adopter une déclaration politique et d'approuver une série de décisions portant sur les questions les plus urgentes liées à la mise en œuvre du traité. La conférence réunit 75 délégations des États membres du traité et des pays observateurs, ainsi que plus de 150 organisations de la société civile et organisations non gouvernementales du monde entier.