LE COMMISSAIRE EUROPÉEN JOZEF SIKELA S'APPRÊTE À DISCUTER DU DÉVELOPPEMENT DU CORRIDOR MÉDIAN AU TURKMÉNISTAN
Paris / La Gazette
En mars 2025, le commissaire européen aux partenariats internationaux, Jozef Sikela, devrait se rendre au Turkménistan pour discuter du développement du Corridor médian (corridor de transport transcaspien).
Selon un communiqué de la Délégation de l'UE au Turkménistan, l'UE continuera de soutenir le développement de ce corridor, en mettant particulièrement l'accent sur l'amélioration de l'efficacité du commerce et de la logistique régionaux.
« L'année 2024 a été une année marquante pour la coopération entre l'UE et le Turkménistan. L'un des accomplissements les plus notables a été les progrès réalisés dans le développement du Corridor de transport transcaspien, une priorité clé pour les deux parties. L'UE a soutenu la modernisation du chemin de fer Turkmenbashi-Turkmenabat, la mise en œuvre du système de lettre de voiture électronique (e-CMR) et l'établissement d'un centre logistique près de la frontière avec le Kazakhstan », indique le communiqué de la délégation.
Ces initiatives, faisant partie de la stratégie Global Gateway de l'UE, visent à améliorer le commerce régional et à rationaliser l'efficacité logistique.
De plus, dans le domaine de l'énergie verte et de l'action climatique, l'UE a lancé l'initiative « L'UE pour un Turkménistan vert », qui comprenait des projets pilotes pour réduire les émissions de méthane et traiter les eaux de drainage en utilisant une technologie à base d'algues.
Le Corridor médian ou la Route de transport international Transcaspienne (TITR) s'étend sur environ 4 250 kilomètres de voies ferrées et 500 kilomètres de routes maritimes. Son objectif principal est de faciliter l'accès des marchandises chinoises et d'Asie centrale aux marchés européens via la mer Caspienne, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie et la mer Noire.
Au-delà de son efficacité, le Corridor médian bénéficie de conditions climatiques favorables, réduisant le temps de trajet de 15 jours par rapport aux routes maritimes traditionnelles. Il offre également des opportunités significatives pour le transport de marchandises à travers l'Asie, permettant aux biens d'atteindre le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord et la région méditerranéenne grâce à des connexions portuaires intégrées en Turquie.
