LA FRANCE AIDE LE KIRGHIZISTAN À FOURNIR DES SERVICES DE SANTÉ DANS LES RÉGIONS RECULÉES
Paris / La Gazette
Le ministre de la Santé du Kirghizistan, Alymkadyr Beishenaliev, et l'ambassadeur de France au Kirghizistan, Nicolas Faye, ont signé une déclaration d'intention sur la coopération entre les ministères de la Santé des deux pays.
Les deux pays ont convenu de coopérer en matière de soins de santé maternelle et infantile, d'innovations dans les soins de santé, y compris la santé numérique, de soutien aux projets d'investissement, d'enseignement médical et de promotion de la recherche scientifique fondamentale et appliquée en médecine clinique et préventive, a rapporté le service de presse du ministère kirghize de la Santé.
Les premières actions dans le domaine de l'accès aux soins médicaux ont débuté avec le lancement d'un projet pilote de téléconsultation dans l'Oblast d'Issyk-Kul au Kirghizistan avec la participation de la société française C3Medical représentée par son PDG Jérôme Soistier.
L'Ambassade de France au Kirghizstan a proposé une solution de téléconsultation mobile de HopiMedical. Cette solution, équipée des derniers instruments connectés (électrocardiogramme, échographie, stéthoscope, otoscope, caméra portative, dermatoscope), permet des consultations en médecine générale, pédiatrie, cardiologie, gynécologie-obstétrique, ORL, dermatologie, virologie, ainsi que le suivi des maladies chroniques.
Le projet pilote a démarré dans 8 postes de santé de villages d'Issyk-Kul. La valise de téléconsultation, qui se déplace d'un point obstétrique à l'autre, permet à chaque point d'être virtuellement connecté avec les médecins de l'hôpital unifié de l'Oblast d'Issyk-Kul. L'infirmière qui accompagne la patiente au point obstétrique est guidée dans toutes les manipulations par le médecin situé au centre de la région. Cette solution évite à la patiente des déplacements longs et coûteux, souvent inutiles ou, au contraire, lorsqu'il est trop tard.
La prévention et le suivi à distance des patients, notamment ceux souffrant de maladies cardiovasculaires, de diabète, d'hypertension et d'obésité, sont facilités par la téléconsultation. La grossesse et le développement du fœtus sont également suivis.
Les premiers résultats sont impressionnants. Plus de 75 téléconsultations ont été réalisées dans le mois qui a suivi la formation des équipes du point obstétrique. Le taux de satisfaction est de 100% pour les infirmières et les médecins et de 97% pour les patientes.
L'objectif de l'équipement français de téléconsultation est d'offrir un accès direct au diagnostic et au traitement dans les zones rurales et difficiles d'accès où il n'était pas disponible.
