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Paris / La Gazette

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exposé les conditions auxquelles son pays accepterait un cessez-le-feu, en soulignant la nécessité de garanties en matière d'armement pour dissuader toute future agression russe.

Dans une interview avec le podcasteur Lex Fridman, M. Zelensky a signalé sa disposition à négocier avec les États-Unis et les nations européennes, impliquant potentiellement l'ancien président américain Donald Trump, d'ici la fin janvier.

Il a également martelé que l'Ukraine ne déposerait pas les armes sans garanties de soutien militaire continu. "Si le cessez-le-feu tient, personne n'utilisera ces armes. Mais ils doivent rester, pas comme avant – avec tout le respect que je dois aux États-Unis", a-t-il insisté.

M. Zelensky a souligné l'importance d'éviter une répétition des retards dans les livraisons d'armes occidentales, qui, selon lui, ont entravé la capacité de l'Ukraine à répondre au début du conflit. Il a également souligné que l'adhésion à l'OTAN renforcerait la sécurité de l'Ukraine, ajoutant que "l'alliance pourrait opérer sur des territoires contrôlés par l'Ukraine", un point qu'il a décrit comme "négociable."

En se tournant vers la perspective des pourparlers de paix, M. Zelensky a exprimé sa volonté de s'engager avec les dirigeants mondiaux pour trouver une solution à la guerre en cours. Fridman a proposé le 25 janvier comme date possible pour les discussions, à laquelle Zelenskyy a répondu positivement.

"Je pense que le 25 janvier ou n'importe quel autre jour – vous mentionnez simplement le 25 janvier, et cela ne me dérange pas – nous nous assiérons avant tout avec le président élu des États-Unis, Donald Trump", a-t-il laissé entendre.

Le dirigeant ukrainien a noté que les discussions impliqueraient également les nations européennes, soulignant la nécessité de la voix de l'Europe dans tout accord.

"Nous faisons partie de l'Europe, et il est très important pour nous que l'Europe ait également une voix", a-t-il reconnu.