LE CHEF DU HEZBOLLAH TUÉ LORS D'UNE FRAPPE AÉRIENNE ISRAÉLIENNE
Paris / La Gazette
Le groupe libanais Hezbollah a confirmé que son chef Hassan Nasrallah avait été tué lors des frappes aériennes israéliennes de vendredi sur Beyrouth.
"Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, a rejoint ses grands et immortels camarades martyrs qu'il a dirigés pendant environ 30 ans", a annoncé le Hezbollah dans un communiqué.
Plus tôt dans la journée de samedi, l'armée israélienne a revendiqué la "liquidation" de M. Nasrallah lors d'une récente frappe aérienne sur la banlieue sud de Beyrouth.
Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a affirmé que Nasrallah avait été "liquidé" lors d'une opération visant le commandement central du Hezbollah, situé sous un immeuble résidentiel de la banlieue sud de Beyrouth.
M. Adraee a expliqué que la frappe aérienne avait été menée sur la base de "renseignements précis fournis par l'agence de renseignement de l'armée" et qu'elle visait un lieu où les dirigeants du Hezbollah auraient coordonné des attaques contre Israël.
Il a ajouté que l'opération avait également entraîné la mort d'Ali Karki, le chef du front sud du Hezbollah, et de plusieurs autres commandants du Hezbollah.
Israël a pilonné le Liban depuis le début de la journée de lundi avec des frappes qui ont fait plus de 700 morts et près de 2 200 blessés, selon les chiffres publiés par le ministère libanais de la santé.
Le ministère a également indiqué que le nombre de morts au Liban depuis octobre dernier s'élevait à 1 540, auxquels s'ajoutent plus de 77 000 personnes déplacées des parties sud et est du pays.
Le Hezbollah et Israël sont engagés dans une guerre transfrontalière depuis le début de l'attaque israélienne contre la bande de Gaza, qui a fait plus de 41 500 victimes, principalement des femmes et des enfants, à la suite d'une attaque transfrontalière du Hamas le 7 octobre dernier.
La communauté internationale a mis en garde contre les frappes sur le Liban, car elles risquent de transformer le conflit de Gaza en une guerre régionale.
