LES PAYS EUROPÉENS S'EFFORCENT D'ÉVITER UNE ESCALADE AU PROCHE-ORIENT
Paris / La Gazette
Les dirigeants européens s'efforcent de prévenir un conflit régional au Moyen-Orient à la suite d'une récente attaque à la roquette qui a tué 12 enfants sur le plateau du Golan occupé par Israël.
Des pays comme la France, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni se sont activement engagés auprès de responsables libanais, israéliens et iraniens pour promouvoir la retenue et la désescalade.
L'attentat, qui s'est produit dans la localité druze de Majdal Shams, a exacerbé les tensions, Israël, les États-Unis et l'Allemagne l'attribuant à la milice du Hezbollah, soutenue par l'Iran. Le Hezbollah a nié toute implication. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis une réponse sévère, déclarant qu'Israël n'ignorerait pas l'attaque.
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a exhorté Israël à éviter les actions de représailles, exprimant sa profonde inquiétude face à la situation et suggérant que la Chine pourrait utiliser ses relations avec l'Iran et l'Arabie saoudite pour contribuer à la désescalade de la crise.
Le Royaume-Uni a exhorté ses citoyens à quitter le Liban en raison de l'escalade du conflit, et l'Allemagne et d'autres pays européens ont émis des avertissements similaires. De grandes compagnies aériennes, dont Lufthansa, Air France et Aegean Airlines, ont annulé leurs vols à destination de Beyrouth.
Les diplomates européens déploient d'intenses efforts en coulisses pour influencer les acteurs régionaux. Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, et le président français, Emmanuel Macron, ont tendu la main aux dirigeants libanais et iraniens, respectivement, en les appelant à la désescalade. Le président Macron a notamment exhorté l'Iran à cesser de soutenir les acteurs déstabilisateurs et à promouvoir la retenue.
L'Italie se concentre sur la protection de ses troupes stationnées au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et a demandé un renforcement des protections de l'ONU. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, et le diplomate européen Josep Borrell ont également participé aux discussions, ce dernier plaidant en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza et cherchant des moyens de prévenir un conflit plus large.
