RENCONTRE À PRAGUE : L'ARMÉNIE A MONTRÉ UNE FOIS DE PLUS QU'ELLE N'EST PAS UN ÉTAT SOUVERAIN
Paris / La Gazette
Le président de la République d'Azerbaïdjan Ilham Aliyev, le président de la République française Emmanuel Macron, le président du Conseil de l'Union européenne Charles Michel et le Premier ministre de la République d'Arménie Nikol Pashinyan se sont rencontrés ce jeudi à Prague en marge du lancement de la Communauté politique européenne (CPE).
Compte tenu de la politique traditionnelle pro-arménienne de la France, on peut supposer que divers pièges et astuces ont été préparés pour l'Azerbaïdjan lors de cette réunion quadrilatérale. M..Pachinyan se sent déterminé lors de cette réunion à laquelle la France a également participé, et la partie française ne cache pas ouvertement son soutien à l'Arménie. L'Arménie et la France auraient pu penser qu'elles feraient pression sur l'Azerbaïdjan dans le contexte des récents affrontements à la frontière. Mais, lors de la réunion qui a duré plus de 5 heures et s'est déroulée en 2 parties, toute forme de pression contre l'Azerbaïdjan a été empêchée.
Dans la déclaration finale, l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont reconnu mutuellement leur intégrité territoriale et leur souveraineté, et la Charte des Nations unies a été considérée comme le principal document à cet égard. En fait, cela signifie que le Karabakh a été confirmé une fois de plus comme faisant partie intégrante de l'Azerbaïdjan. En reconnaissant la souveraineté, l'Arménie reconnaît l'autorité de l'Azerbaïdjan sur le Karabakh.
Il a été convenu de tenir prochainement une réunion de la commission chargée de délimitation des frontières entre les deux pays du Caucase du Sud.
L'UE et la France voulaient en profiter pour entrer dans la région en créant une mission conjointe de surveillance des frontières qui couvrirait également les territoires de l'Azerbaïdjan. Mais l'Azerbaïdjan, qui tient à sa souveraineté, s'y est opposé. Après la position décisive de l'Azerbaïdjan, il a été convenu que la mission se déroulerait uniquement sur le territoire de l'Arménie. L'Azerbaïdjan coopérera avec la mission conformément à ses intérêts, la mission frontalière contribuera et soutiendra le renforcement de la confiance et la délimitation des frontières.
Ainsi, l'Arménie a montré une fois de plus qu'elle n'est pas un État souverain en acceptant cette mission frontalière. Il s'agit également d'une nouvelle étape sérieuse contre la Russie.